
Dropkick Murphys fait son habituelle tournée tous les deux ans. Pour l’occasion, ce week end de février le Zenith de Paris se mettait donc au vert pour accueillir le gang irlandais de Boston. Avec un nouvel extrait dévoilé il y a quelques jours et qui risque fort d’agrémenter leur tournée, le petit tour européen partait sur de bons augures. Après un samedi bien complet, le jour du seigneur va prendre une autre optique aujourd’hui, on va connaitre un dimanche à l’irlandaise. Appelez les potes, sortez les guiness, le whisky, on se chauffe et direction la Villette !!
Jesse Ahern chauffe l’ambiance, un gars de Boston emmené dans les valises des Dropkick Murphys et qui se présente sur scène, seul, devant l’assistance. Muni seulement de sa guitare et sa voix rauque, il nous propulse dans le pub du coin à Boston, Galway ou Dublin en cette fin de dimanche après-midi. On boit des coups, tout le monde est de bonne humeur et on se fait porter par cette musique honnête et sans artifices. Une ambiance déjà détendue et l’humeur chantante, c’est con qu’il n’y ai pas un whisky pour accompagner tout ça !
19h15, on commence à être dans le mood positif. Frank Turner & The Sleeping Souls c’est un peu plus près que Boston, on n’a même pas besoin de traverser l’océan, juste la Manche. L’anglais et son groupe balancent entre rock folk et pop énergique. Un entrée en matière énergique qui va donner un niveau supérieur à la dynamique de la soirée. Rien à voir avec la tête d’affiche de la soirée mais ils partagent au moins la même débauche d’énergie. Généreux Mister Frank Turner se donne à fond et ne compte pas ses efforts. En tout cas belle découverte de la soirée, un rock aux bonnes influences pop et folk, Frank Turner se démène comme un diable pour animer tour ça. Parle en français avec une bonne dose d’humour, fais son numéro de charme au public et ça fonctionne carrément ! Il nous fera même le coup du titre en français avec « Eulogy ».
Du coup la connexion est la et l’artiste a un public qui commence à être dans sa poche. En tout cas il a du mérite et le public de Dropkick lui rend bien. Positif, de bonnes vibrations, il met dans de parfaites dispositions le Zenith de Paris. Frank Turner aura même droit à son circle-pit !!! Je dis grand monsieur car sans grosses guitares pour chauffer la machine et bien c’est qu’il est bon et en plus le public ne s’est pas fait prier. Bien joué Frank ! Un set bien cool d’une heure sans démériter et qu’on a pas vu passer en fait !
On n’a pas bouger d’un iota, on est toujours au pub du coin de la rue Boston, Galway, Dublin ou Londres on s’en fout, on est juste dans une putain d’ambiance, simple, convivial, entre amis et parfait pour ce dimanche ! Bien chauds pour les Dropkick et je pense que je ne suis pas le seul !
On est dans une ambiance clairement irlandaise. C’est dimanche fin d’après-midi, début de soirée, je ne sais plus quelle heure il est… On est bien joyeux, entre ami(e)s, des vibes positives, des artistes à la cool, et le plus important, on oublie le reste !!!
Il ne reste plus qu’a se reprendre une bière et « let’s go Murphys » !!!
Dropkick Murphys ça fait plus de 20 ans qui balancent leur punk celtique sur les scènes partout dans le monde. Ce week-end c’est Paris qui est prêt pour en prendre plein les oreilles avec deux set lists différentes sur les deux jours. Un groupe qui ne se moque jamais de ses fans pour offrir le maximum de plaisir à ceux qui seront présents samedi et dimanche.
Un intro traditionnelle sur « The Foggy Dew », histoire de faire vibrer les amoureux de l’Irlande et faire monter la pression ( à boire).
Le vif du sujet, il arrive !
“The Lonesome Boatman” est lancé est les OHOHOOO résonnent dans ce Zenith bouillant à bonne température et BIIIIMMMMM “The Boys are back” et la bagarre est lancée. La salle est debout et la fosse lache les fauves ! Ken a abandonné la basse pour assurer pleinement l’animation et ses parties de chants avec Al et l’énergie est là ! Tout explose dans une bonne humeur communicative. La fosse pogotte comme un seul homme, ça saute de toutes parts, et hurlent en chœur les paroles avec un groupe qui ne fait jamais défaut. On va se faire enchainer non stop et le passé punk des Dropkick n’est pas très loin car ce soir ils vont nous jouer des titres façon old school dont la reprise de Cinnamon juste après un “States Of Massachussetts” toujours de rigueur ! “The Bonny” en side B du dernier single aura l’effet d’une bombe. Là je donne tout et tente des pas de danse sortis de « je ne sais où » !!! On est pris facilement dans la boucle et puis ils sont tellement bons ! Du old school bien punk on l’aura aussi avec “The Walking dead” qui ne relache pas la pression d’un iota !
Faut tenir sur la longueur….
On aura notre « accalmie » avec le classique « The Fields Of Athenry » de Pete St John qu’on chantera ou hurlera la bière levée au ciel ! C’est un dimanche soir au pub du coin à Dublin ! Du coup BOOM, on reprend les pas de danse sur la version Murphys de « Rocky Road To Dublin » ! On ne lâche pas l’affaire et ce soir l’ambiance est tellement dans un mood bien cool que tout le monde s’y met. En tout cas sur scène le groupe donne tout, le duo entre Al et Ken fonctionne toujours aussi bien et tu as envie de courir avec eux sur scène tellement que l’énergie déployée est positive. Chants en cœur, à tue-tête et bonne ambiance, tout y est !
La boucle à l’ancienne prendra fin avec la reprise de « The Black Velvet Band » après le bien punk joué rarement qu’est « Citizen CIA ». Je ne crache pas encore mes poumons mais on y est presque. Sur “First Class Looser” on continue à hurler avec joie et bonne humeur les paroles qu’on connais par cœur et on reprendrais bien une tournée ! Ah oui merde, on n’est pas au pub… Le verre est vide, ce qui tombe bien pour étrenner « Smash Shit Up » en live et jumper à fond entre potes !! Le titre parfait pour envoyer se faire foutre tout le monde ! Car ça reste dans la bonne humeur !
C’est non stop avec des anciens titres et des nouveaux mais surtout une énergie débordante. Bien entendu,on aura droit à “The Warrior’s Code”, « Prisonner’s Song » ainsi que « Johnny, I Hardly Knew Ya ». On enchaine avec l’avion direct Boston – Dublin qui fait défiler les titres sans temps mort et nous balancera un « Amazing Grace » parfait.. Le Zénith ne lâche pas et tiens la cadence, « Worker’s Song » n’est pas là pour nous rappeler qu’on bosse demain, juste pour envoyer se faire foutre le patronat ! “Rose Tattoo” pointe le bout de son nez et on comprend que nombreux sont ceux à avoir connu le gang de Boston via ce titre ! Mais c’est aussi le moment redouté par tous… La fin qui pointe le bout de son nez elle aussi…
On s’en fout au final, on veut juste profiter de chaque instant à fond ! ET le les Dropkick reviendront sur ce qui est parfait pour un rappel dans la meilleure des façons avec « Going Out In Style ». Suivra avec « Until The Next Time » et la traditionnelle montée du public sur la scène avant d’en finir une bonne fois pour toute sur l’hymne du groupe et « I’m Shipping Up To Boston ».
Le final où on donne vraiment tout !!!!
Les Dropkick Murphys auront fait bouger et danser pendant 1h30 ( qu’on aura pas vu passé) un Zénith acquis à sa cause et on le comprend clairement car on en faisait partie.
Des classiques, des habitudes mais c’est ça ce qu’on aime chez les Dropkick Murphys, un rendez vous qu’on prend avec des vieux potes qui ne changent pas d’un iota et avec qui on passe toujours une bonne soirée, requinqué pour affronter le monde ! Rendez vous dans deux ans !
Un concert des Dropkick Murphys s’apprécie comme une bonne stout avec un shot de whisky. Essayez !!
Texte : Anthony Tucci
Photos : Putch
SET-LIST
The Lonesome Boatman
The Boys Are Back
Famous for Nothing
Blood
The State of Massachusetts
The Bonny (Gerry Cinnamon cover)
The Walking Dead
The Fields of Athenry (Pete St. John cover)
Rocky Road to Dublin ([traditional] cover)
Citizen C.I.A.
The Black Velvet Band ([traditional] cover)
First Class Loser
Smash Shit Up
Cruel
The Warrior’s Code
Amazing Grace ([traditional] cover)
Prisoner’s Song
Sunday Hardcore Matinee
Caught in a Jar
Johnny, I Hardly Knew Ya
Out of Our Heads
Worker’s Song
Rose Tattoo
Encore:
Going Out in Style
Until the Next Time
I’m Shipping Up to Boston
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