INTERVIEW – WELCOME TO HELL(fest)

Depuis 5 ans, la série de bandes dessinées WELCOME TO HELL(fest) connait un véritable succès en librairie comme en festival. Trois volumes sont parus à ce jour, le premier et le dernier sont épuisés. C’est à l’occasion du projet de réunir ces volumes et des planches inédites à travers un bel intégrale, que nous avons rencontré Sofie et Johan les initiateurs du projet. Que dis-je, se sont clairement la plume et le pinceau de Welcome To (Hell)fest. Il ne vous reste plus que quelques heures pour commander votre exemplaire mais en attendant ils vous expliquent tout.

Rencontre.

Merci de nous accueillir, Pouvez nous en dire un peu plus sur vous. Qui se cache derrière Welcome to HELL(fest) ?

S/ Et bien moi c’est Sofie von Kelen, je suis ancienne organisatrice de rave, ancienne regisseuse dans le spectacle ( technique etc), reconvertie dans le journalisme BD et journalisme musical avec un passage comme attachée de presse aux Stoned Gatherings. Et depuis 2012 je conçois et j’édite Welcome to HELL(fest) avec Johann.

J/ Moi c’est Johann Guyot, je suis dessinateur de bandes dessinées et de livres jeunesse. J’ai deux maisons d’édition que je gère avec d’autres auteurs. Croc en jambes et Editions du blouson noir qu’on a crée spécialement pour Welcome to HELL(fest)

Du coup pour rentrer dans le vif du sujet et pour nos lecteurs qui ne connaissent pas la bande-dessinée, comment est né le projet Welcome To HELL(fest) ?

S/ Et bien c’est moi qui l’aie conçue à l’époque ou je travaillais pour Abus Dangereux, j’étais pigisite chez eux et cela faisait 3 ans que j’allais au Hellfest pour leur faire des live reports. C’était un fanzine papier qui était plutôt branché rock indé et ils voulaient une petite touche de metal du coup ils m’avaient embauchés pour ça. Tout les ans je leur faisais un report avec quatre grosses pages de texte, des photos, etc. Le report classique. Au bout d’un moment je me suis dit que ce serait marrant de le faire en bd. Je travaillais comme critique de BD à ce moment là, c’était entre autre l’émergence de la bd reportage, bd autobiographique et du coup je voulais sauter sur l’occasion pour faire un truc sympa avec la bd dans ce but la mais il me fallait un dessinateur !
Du coup j’ai direct penser à Johann qui est un de mes bons amis, qui aime le metal et qui est dessinateur ! Tout concordait ( rires)

J/On est donc partis la bas en 2012 alors que j’étais plutôt reticent car c’était mon premier festival à l’origine et puis j’aime le metal plutôt old school et j’écoute surtout sur ma platine. Mais l’aventure vient comme ça au final! Du coup on a le point de vue plutôt journalistique du festival et moi completement largué là dedans et qui découvre ce qui se passe. Pour les groupes, la plupart du temps c’était incroyable car je pouvais voir tous ceux que j’avais rêvé de voir pendant toutes ces années et ça c’était plutôt intéressant pour moi !

Je travaillais comme critique de BD à ce moment là, c’était entre autre l’émergence de la bd reportage, bd autobiographique et du coup je voulais sauter sur l’occasion pour faire un truc sympa avec la bd dans ce but la mais il me fallait un dessinateur !

S/ Du coup on a réunis du matériel pendant deux ans avant de vraiment conceptualiser le premier bouquin. On y est allé en 2012, on a récupéré du matériel, des croquis, des interviews. En 2013 aussi et puis on s’est dit “qu’est ce qu’on en fait ?” Car au début on ne savait pas si on allait en faire un blog ou autre ou bien le refiler à des magazines papier qui existent déjà pour en faire une chronique régulière. Au début on s’est dit qu’on allait faire plutôt un truc journalistique que dessiné alors qu’au bout de deux ans  c’était tout le contraire « allons-y, faisons vraiment une bd ! »

J/Le premier tome c’était vraiment sur trois années car c’était le temps que le concept s’installe et s’étale comme il faut.

Du coup depuis 2012 vous faites tous les Hellfest et donc dans le premier tome je me rappelle dans un extrait que tu annonces à Sofie que tu détestes la foule. C’est toujours le cas Johan ?

J/ (Rires) Oui mais on s ‘y fait !  C’est vrai que c’est un truc qui me fatigue très vite. Les années passant il y a une certaine évolution de mon côté car au début j’étais vraiment partout et j’ai fini par sélectionner de plus en plus. En plus, depuis 2 ans je dors dans ma bagnole derrière la gare pour avoir le calme ensuite car j’en ai besoin après ce tumulte (rires). Mais bon on s’y fait, j’en suis pas encore sur le point d’être agoraphobe. Sinon ça va devenir très compliqué.

C’est sur !

Du coup vous avez sortis trois tomes totalement sold out et si on se voit aujourd’hui c’ets pour parler d’un sujet en particulier, le projet ulule et ce fameux recueil, la bible Welcome to HELL(fest) ! Pouvez -vous nous en dire plus ?

S/ Oui exactement ! On a donc en projet cette fameuse intégrale qui va réunir les trois tomes plus les deux dernières années. Il y aura à peu près 30-40 pages de bonus avec un cahier graphique et quelques petites surprises. Donc c’est un bouquin qui va faire à la base un peu plus de 300 pages, ça va être un gros bouquin avec une belle couverture cartonnée et tout ça. Pour faire du beau chez les imprimeurs ça a un cout assez faramineux et nous on a pas un sou pour les imprimer.

J/ Ce qui faut aussi avoir c’est que pour le premier on a fait un tirage de 1300 exemplaires qui a été rapidement en rupture. Il a donc très bien marché, du coup on a fait un deuxième tome qui a suivi le même chemin en série limité du coup rapidement il est devenu indisponible. Ce qui fait que l’intégral est surtout là car tout le monde nous réclamait ces tomes qu’on ne voulait pas réimprimer car on souhaitait garder cette touche collector. Du coup on s’est dit plutôt faire une intégrale rassemblant ces éditions indisponibles. De ce fait, cette intégrale est certes cher à imprimer et c’est avant tout pour cela qu’on a lancer ce financement participatif sur Ulule.

S/ Mais c’est aussi dans une volonté de créer un système de précommande pour que les gens puissent se procurer et ce qui nous permet de financer complètement la sortie de cet ouvrage qui sortira ainsi début décembre.
On est à peu près dans le truc ( au moment ou l’interview a été réalisé, la campagne en était à 25%) mais je ne veux pas prendre de risques car ce n’est pas comme les entreprises qui font ça pour le confort, pour avoir une option en plus. Nous c’est soit on la réussit, soit l’objet n’existera pas car on ne peut vraiment pas le faire nous même.

 

Du coup on a réunis du matériel pendant deux ans avant de vraiment conceptualiser le bouquin.

Pour revenir du coup à l’objet et donner envie à ceux qui ne le connaissent pas encore. La bd est construite comme un carnet de voyages assez riche et libre. Du coup comment se passe la réalisation d’un tome dans le contenu ?

C’est de l’improvisation totale (rires)

Ça se sentait, rock n’ roll !

J/ En fait il se trouve que certains ont des axes un peu différents, l’un est centré sur les concerts, le troisième plutôt sur les festivaliers et le monde autour des groupes.

S/ Mais en fait rien n’est calculé et ceci depuis le début. Chacun récupère de la matière, Johann des croquis, moi des petites notes, des photos et des enregistrements d’ interviews. Ensuite on réunit tout en rentrant après que chacuns aie enrichi sa matière avec des dessins, des recherches etc. A partir de la on a l’ensemble, on appelle le graphiste et on voit ce qui est possible de faire.

Du coup Johan toi qui aime le dessin de caricatures et étant donné que le Hellfest est un assez gros vivier, à ce niveau là tu devais avoir de la richesse au niveau inspiration ?

J/ Ah oui ça car entre les groupes c’est déjà une chose mais en dehors de tout ça, la première année je découvrais et c’était assez génial de voir les mecs qui gueulent tout et n’importe quoi, les répliques que le gens sortent tout le temps, les fameux APERO à tout va chaque année si t’as pas compris l’année d’avant..

S/ C’était très marrant de voir Johann découvrir ça au début

D’où le MR Vieux con dans le tome 2 ?

J/Oui voila (rires) Où je ressemble à une couille dans quelques vignettes. C’est pour faire les Mr et Mme. En fait j’aime bien me mettre en position de râleur alors qu’en fait je ne le suis pas à foison. C’est surtout de l’autodérision, j’aime pas le premier degrés et comme j’y vais avec un point de vue assez observateur autant noter les choses qui sont cons, un peu débiles et en rigoler avec un certain second degrés au lieu de voir que du beau. En parlant de metal je trouve que ce serait compliqué de le faire au premier degrés et puis ce n’est pas mon truc de rester sérieux…

Et puis dans la construction des tomes et votre façon de faire je trouve qu’il y a un ressort comique dans un affrontement entre les anciens et les modernes quand on voit l’évolution du regard observateur mais toujours sur le second degrés.

S/ Oui c’est vrai, mais de mon côté perso ça ne m’a jamais vraiment perturbé. En ce qui me concerne ce qui me perturbe c’est à l’espace Presse / Vip. Je trouvais qu’avant c’était un lieu ou on pouvait échanger sur les groupes, avec les groupes. Pour moi c’était vraiment un lieu convivial d’échanges alors que maintenant il a completement changé et ce n’est plus du tout ça. Je regrette vraiment.

J/C’est vraiment du VIP pique assiette aujourd’hui avec des personnes qui trainent là et tu te demandes ce qu’ils y foutent. De la « jet set »…

S/ J’aimais vraiment l’ancien car à l’époque tu pouvais échanger, y faire des interviews tranquillement dehors j’en aie fait certaines totalement impromptues. Les gens étaient encore la pour bosser, réseauter alors que maintenant tout le monde est la pour choper ou se bourrer la gueuler. C’était la minute vieille conne (rires)

C’était mieux avant, la réunion vieux cons (rires)

Du coup ma question suivante est moins nostalgique, elle porte plus sur l’évolution de ton travail graphique au sein des ouvrages. On sent au début un trait plus vif avec du croquis, sur le tas dans l’action jusqu’à devenir quelque chose de plus travaillé avec d’autres techniques.

J/ Depuis 2012 oui j’ai des envies. J’évolue sur des périodes selon l’envie. J’étais plutôt sur du stylo et un peu de crayon au début pour partir sur du développement sur le pinceau et il y en aura plus aussi dans les bonus. A noter d’ailleurs que le truc de l’intégrale c’est pour aussi se retrouver avec une meilleur impression sur certains dessins car on a eu des niveaux de noir sur le premier tome qui étaient… Comme le Wardruna, j’en suis assez dégouté, on ne sait pas ce que c’est alors que c’est un dessin que j’ai beaucoup travaillé. L’imprimeur a très mal fait son boulot là dessus et ça nous a donné cette grande tache noire. On va retravaillé du coup les niveaux de noir et de gris et la définition de certaines images. Le lavis s’est dilué et les noirs ont été forcés, quand j’ai reçu le bouquin du coup j’étais un peu dégouté du résultat. On va faire en sorte de suivre l’intégrale et revoir chaque illustration au détail prêt.


Du coup le changement de technique c’était recherché ?

Non c’est vraiment naturel, guidé par l’envie. Même sur mes autres boulots ça évolue aussi en fonction. Faut dire qu’avant je faisais quasiment que du dessin humoristique. J’ai quand même des notions car j’ai fait des études dans le dessin et tout ça. Après j’ai vraiment évolué dans cette branche du dessin humoristique pendant un certain temps mais de temps en temps ça me démange de faire un peu de croquis , de passer sur d’autres techniques et la c’était l’occasion de croquer des groupes comme ça au pinceau avec un côté plus réaliste. Le projet m’a vraiment permis de me remettre dans l’exercice de style du croquis et c’est ce qui me manquait un peu ces dernières années. Toujours faire du gros nez j’adore ce style là mais de temps en temps n’importe quel dessinateur à besoin de faire un peu autre chose. C’est vrai du coup que ce dernier tome m’a permis de me tester sur plein de techniques.

C’est surtout de l’autodérision, j’aime pas le premier degrés et comme j’y vais avec un point de vue assez observateur autant noter les choses qui sont cons, un peu débiles et en rigoler avec un certain second degrés au lieu de voir que du beau.

Présents depuis 2012 sur le festival Welcome To HELL(fest), du coup à travers vos regards observateurs de journalistes et dessinateurs comment voyez-vous l’évolution du festival ?

S/ Pour moi honnêtement c’est compliqué, je ne peux pas dire que je préférais avant au sens large mais je préférais surtout l’accessibilité des scènes. J’aime l’évolution en terme général avec plus de décos, plus de gadgets, ça ok c’est très bien mais je trouve qu’il y a un truc qui caractérise ces trois dernières années. C’est devenu impossible d’accéder à certaines scènes à partir d’une certaine heure si tu n’es pas là une demi heure ou une heure avant. Et ça quand tu bosses que se soit comme journaliste ou exposant et bien tu ne peux pas. Du coup c’est vrai que ces deux dernières années j’ai fait beaucoup moins de concerts car il y a vraiment un problème d’accès, ils ont agrandis mais j’ai l’impression qu’ils vendent trois fois plus de billets par rapport à ce que la capacité d’agrandissement permettait. Malgré sa portée et sa qualité indéniable je trouve qu’il y a trop de monde pour la taille…

J/ Moi pour ma part ce n’est pas vraiment sur le festival en lui-même mais plus sur le milieu du metal qui a vraiment évolué. Je n’ai pas envie de jouer les vieux cons mais j’ai connu la dernière période d’une certaine génération ou quand tu rentrais dans cette musique qui était encore très underground l’accessibilité à ce genre se faisait différemment car à l’époque il n’y avait pas encore internet et tout le reste. Fallait vraiment aller acheter les trucs un peu au hasard, mettre un billet en se disant que t’allais bien l’écouter car tu l’as acheté et t’allais prendre le temps de découvrir surtout. Maintenant tout est devenu beaucoup plus accessible et le genre c’est démocratisé. Maintenant tout le monde connait,du genre, Ah le metal mais c’est formidable, tout ça, alors qu’avant les gens te regardaient les yeux écarquillés quand tu parlais de groupes en plus assez cultes. Alors que maintenant tout le monde connait.. Je suis toujours étonné quand je vois des jeunes qui ont 10 ans moins de que moi qui connaissent déjà des groupes du genre Possessed, Venom etc. Je sais  que j’écoutais des groupes qui n’étaient pas de ma génération. C’était quand même un truc assez fermé à l’époque. Je sais que quand t’écoutais ces trucs là il fallait quand même que des anciens t’en aie parlé pour que le tu les découvre, comme une passation du savoir. C’était tout un truc. Je n’en suis pas non plus a dire que c’est mal, en fait c’est l’évolution et on n’y peut rien car on va de plus en plus vers un truc qui démocratise, démystifie et il peut y avoir aussi un côté positif. On n’est plus là dans une chasse aux sorcières ou se faisait montrer du doigt, satanistes etc etc.

S/ Et puis quand c’est une culture que tu aimes et que tu la trouves intéressante, tu as envie que plus de monde y accède et découvre cette richesse musicale et culturelle. Après moi ce que je regrette c’est dans ce que j’appelle els petits antres. Tu vois les bars Metal, les disquaires etc. Avant quand j’allais dans ce genre d’endroits tu pouvais être sur qu’il n’y avait que des personnes passionnées avec qui t’allais pouvoir parler. Pour moi c’était un gage de qualité de relation. Maintenant je vais dans les bars metal de Bordeaux c’est devenu plus une question de look que de passion, sauf quand tu as encore la chance de trouver un vieux de la vieille au bout du bar ou tu sens encore la flamme de la passion

J/ Mais pour revenir sur ta question par rapport au Hellfest, effectivement il y a de moins en moins de vieux de la vieille, de hardos dans un festival metal. Il y a plus en plus de gens qui me disent « Ah putain faudrait que j’y aille », du coup je leur demande s’ils écoutent cette musique et bien non ils veulent juste gouter à l’ambiance… Ce n’est ni bien ni mal car c’est comme ça mais c’est vrai qu’il y a de plus en plus de gens qui sont intéressés par le côté un peu parc des lieux mais je n’ai rien à râler après tout ça car c’est la rançon du succès, c’est ainsi. Mais c’est sur qu’il y a de moins en moins de gens qui viennent pour la musique. Alors que moi si je me rends dans un festival comme le Hellfest c’est pour la musique avant tout. Le côté monde et machin bidule du truc me gonfle.

Du coup votre meilleure anecdote après toutes ces années en tant que reporter de l’extrême ?

Et bien c’est clair et net que c’est l’interview avec Bobby de Pentagram. Ce n’est pas que c’est la meilleure, c’est surtout que c’est la plus surréaliste. Je n’ai jamais vu un mec aussi déjanté, aussi facile à dessiner, c’était du bonheur. Lui il parlait d’un truc des années 70, il enchainait sur l’actualité musicale, il imitait les groupes de hardcore, il se mettait à sautiller sur le parking. C’était un truc surréaliste. Le truc c’est que le groupe était même là au début et ils en ont eu plein le cul, partants l’un après l’autre. Il partait dans un monologue, un vrai one man show et en plus ça a duré plus d’une heure. Mais je n’aurais pas fait une heure de plus (rires) fallait le suivre car au bout d’un moment c’était vraiment long.

S/ Je me rappelle aussi de l’interview avec Nick Fallon de Clutch ou là c’était carrément le contraire de l’habituel échange de promo. C’est une des rares interviews ou il a fait quasiment aucune promo. On avait l’impression qu’il n’en avait rien à foutre, il voulait juste parler de musique. On a parlé de musique, d’histoire du heavy, c’était hyper intéressant un réel échange super riche.

Et votre meilleur concert ?

J/ Venom en 2015, c’est mon groupe préféré de toute façon (rires). En plus ça m’a rappelé les concerts que je faisais avant dans les petites salles, ou j’attendais qu’un seul groupe, l’excitation, le cœur qui battait car j’était à fond, ce qui se perd un peu avec le Hellfest car t’as tout en fait. C’est bien à la fois mais ça désacralise un peu le truc. J’avais tellement envie de les voir, Cronos est arrivé sur scène, j’étais assez devant, il a joué tous les classiques, le son était bon et là j’ai gueulé comme ci j’avais 15 ans. C’était le concert parfait dans l’ambiance et son atmosphère, c’est celui ou j’ai vraiment le meilleur moment.

S/Moi j’ai quelques souvenirs bien marquants. Il y a déjà Candlemass avec Mats Levén au chant, c’était il y a 2,3 ans, un concert complètement à part. Mais aussi Wardruna, magique comme toujours. Metal Church, parce que j’attendais de les voir depuis bien longtemps. ET puis The Devil’s Blood, c’était absolument parfait.

Du coup je vous laisse le petit mot de la fin.

Et bien soutenez nous, soutenez nous pour que le bouquin existe ! Pour voir cette intégrale augmentée, il y a plein de pages que je suis en train de dessiner donc je n’ai pas envie qu’elles ne voient pas le jour (NDLR : le projet est officiellement validé sur Ulule depuis le 22 octobre). On veut voir ce bon gros bouquin. Et puis quand on dit soutenir c’est surtout des préventes, à choisir comme cadeau perso ou très beau cadeau de Noël pour quelqu’un d’autre. Avec des beaux ex libris numérotés et signés à l’intérieur du bouquin mais aussi dédicacé bien naturellement !

Et bien nous sommes de tout cœur avec vous pour le projet de l’intégrale et on va pousser nos lecteurs à se procurer cette prévente qui sera la seule façon d’avoir ce bel ouvrage !

Merci à toi !

Texte : Anthony Tucci

Lien Ulule Welcome to HELL(fest)

 

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