VOLBEAT – Rewind, Replay, Rebound

Contexte: Chronique écrite pendant les vacances d’été en août en Italie 

Mais pourquoi je vous parle de Volbeat aujourd’hui ? Il est vrai que c’est quand même à mille lieux de mon style de prédilection et ceux qui me connaissent vont me regarder avec des gros yeux… Volbeat ? Mais Pourquoi ?? Bah tout simplement parce qu’il fait beau, il fait chaud, c’est encore l’été et sur la route pendant les vacances et bien j’ai écouté Volbeat car j’avais envie de groove et de soleil dans la musique.  Je n’avais pas envie  de doom sale et crasseux  car il faisait déjà assez chaud pour en rajouter niveau transpiration et tout le toutim. Et puis en vacances en Italie à boire des Negroni en cumulant les aperitivo avec Volbeat ça vait l’air de le faire. Tout le monde connait ces danois qui ont eu l’idée de mélanger un peu de “thrash”, un  peu d’un semblant de rock n’ roll à la Johnny Cash et un peu de rockab’. Au début ça le faisait bien, après ils se sont vite rouillés en cumulant la même recette encore et encore, ce qui plaisait aux fans à forte majorité féminine pour la belle gueule de Mister Poulsen, et aujourd’hui ils sortent Rewind, Replay, Rebound.

En dehors de ce contexte estival, je ne sais pas si j’aurais jeté une oreille à tout ça. En plus qu’on ne s’emballe pas, il n’y a rien de neuf sous le soleil et personne ne se réinvente ou quoi que se soit d’autre. C’est juste qu’ils l’ont sortis début aout et dans le mood positif de l’été et les negroni aidant c’est un peu la bande son qui se prête bien car il y a quelques trucs bien sympas. C’est quand même un sacré cocktail rafraichissant, légèrement amer et de la fraicheur sous la chaleur de Toscane bien intense…  Je parle bien sur du negroni ! Evitons de nous perdre en chemin car il n’est pas seulement question d’aperitivo ( on fera un article spécial) et revenons à nos moutons ou plutôt nos danois (et un américain, n’oublions pas Rob quand même).

C’est vrai que Volbeat c’est un peu mon péché coupable car il y a des titres vraiment cools dans les albums précèdents et puis ils invitent aussi Barney de Napalm Death quand même ! On se détend sans prise de tête et on se laisse surprendre par ces mélodies entrainantes qui font taper du pied… ( j’en connais qui sont encore sceptiques)

Relâchons quand même les esprits, ne crachons pas sur tout ce qui bouge car ce sont les vacances et nous en profitons en toute légèreté. On ne va être sérieux tout le temps, un peu d’abus sur l’aperitivo et voila qu’on se laisse entrainer par “Last Day Under The Sun”. Ils sont forts, ils m’ont eu car le titre fonctionne bien en tête , avec un aperitivo ouune petite Morreti  alla Toscana c’est parfait, c’est chantant et c’est carrément fm ( je me laisse influencer par l’ambiance générale..). Bon c’est vrai que les choeurs féminins c’est surfait mais sur le moment j’avoue que je me suis laissé prendre au jeu.. Le soleil, la plus belle fille à ses côtés, les beaux paysages et bien on s’y croit ! Certains titres fonctionnent parfaitement avec tout ce soleil, je suis faible et je me laisse distraire. Mais sur un “Pelvis On Fire” et cette rythmique rockabilly qu’on apprécie chez Volbeat et le côté hommage au King et on tape du pied naturellement, les cheveux au vent ( ou la barbe en ce qui me concerne) sur une route en bord de mer.

Mais aussi “Cheapside Sloggers” en duo avec Gary Holt à la guitare et le trop cool « Die To Live », avec en guest la voix de Clutch, Neil Fallon, pour un duo de choc à grand renfort de claviers, saxo qui donne envie de s’ennivrer, danser, s’éclater. C’est l’été et les vacances !!

Volbeat détient certes les clefs de son succès et sait comment proposer des morceaux entraînants et au style reconnaissable entre mille mais ne se fait plus chier à être dans l’inattendu et ça tourne vite en rond au final. Car je vous aie cité que 3,4 titres sur 14 quand même. La bande Poulsen se laissera aller à nous faire plusieurs titres purement pop avec entre autres « When We Were Kids » mais what the fuck guys ??? Qu’est ce que c’est que ça ? Ce n’est pas mieux avec « Rewind The Exit », « Cloud 9 » ou encore « Sorry » Les vacances ne sont plus une bonne excuse, l’ivresse et la chaleur n’aident plus et faut clairement passer à autre chose car même ma copine commence à me regarder bizarrement si je ne change pas de titre quand ça passe dans la voiture.  Et pourtant dans le lot  il y a aussi “The Everlasting” que je kiffe assez bien et qui est la plus heavy du lot avec sa double pédale et qui passe carrément bien en live car jouée bien en amont par le groupe.

En bref il est ou le Metal dans tout ça ? Et bien on le compte avec parcimonie caché sous une couche de “susnshine” et de production trop FMisante. Pourtant j’y croyais, ce Rewind Replay Rebound pouvait bien sonner, la pochette sympathique et se trouvait parfait sur la route des vacances. . Soleil, alcool facile et la plus jolie des filles mais n’abusons pas, c’était trop beau.

Au final, à l’heure ou cette chronique sortira, les vacances sont finies, nous sommes de retour à Paris avec son lot de violence musicale nécessaire pour notre survie. Et pour Volbeat..Eet bien que dire ? On ne sait plus trop, l’été était alcoolisé certes mais pas à un point à se mettre à la pop. Il ne faut pas déconner, vous avez frappés à la mauvaise porte !! On ne renie pas notre écart estivale car Volbeat sait toujour donner du rythme à sa façon et dans le contexte ça fonctionne… un peu… Ok j’assume. Mais on ne fait pas du Taylor Swift. Ce n’est pas le genre de la maison. On parle d’un groupe qui savait faire quelques titres assez cools et ramener des bons potes. Poulsen et sa bande c’est un peu la bande son estivale qu’on espérait mais en fait le groupe devrait au final prendre à la lettre le titre de cet album et rembobiner un peu. Avant que ça devienne complètement chiant

1. Last Day Under The Sun
2. Pelvis On Fire
3. Rewind The Exit
4. Die To Live (feat. Neil Fallon)
5. When We Were Kids
6. Sorry Sack of Bones
7. Cloud 9
8. Cheapside Sloggers
9. Maybe I Believe
10. Parasite
11. Leviathan
12. The Awakening of Bonnie Parker
13. The Everlasting
14. 7:24

Volbeat, Rewind, Replay, Rebound, sortie le 2 août 2019 via Republic Records, Warner records.

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