Rencontre avec Maidavale

C’est à l’occasion de leur passage parisien au Glazart pour une affiche organisée par Below The Sun que Thomas a rencontré Maidavale. Ce groupe suédois 100% féminin et 100% fuzzy propose un rock en innovation constante et décalé par rapport à ce qui se fait en la matière. Découverte.

Pouvez vous me parler des débuts de votre groupe ?

Maidavale : On a commencé le groupe il y a plus ou moins 6 ans au cours de l’année 2013. Nous nous sommes rencontrées dans une école de musique suédoise sur une île un peu isolé. Mais c’était cool, car on pu se trouver et commencer à jouer ensemble. Après avoir véritablement formé le groupe et fini l’école, nous avons décidé de toutes déménager à Stockholm, la capitale, car nous sommes originaires à la base de différentes régions de Suède, et c’est à la capitale où tout se passe.

Vous avez sorti deux album c’est bien ça ? Comment s’est passé leurs création ?

Tales of the Wicked West nous a pris trois ans de travail, à écrire, jouer, enregistrer des essais, créer de nouveaux arrangements. Les chansons évoluaient sans cesse. Après nous sommes allés en studio, et nous l’avons majoritairement produit et enregistré par nous même avec l’aide d’un ingé son .

Madness is too pure qui est sorti il y a plusieurs mois en 2018, a été une expérience assez différente et très formatrice car cette fois nous avions un producteur pour nous accompagner. Le processus créatif a été beaucoup plus rapide que sur le premier opus. Nous l’avons plus ou moins écrit en trois mois et l’enregistrement n’a duré que six jours.

Vous avez donc eu deux expériences distinctes tant dans le processus créatif que sur le résultat, où va votre préférence avec le recul ?

En réalité, le second album représente ce que nous jouons le plus actuellement. Nous l’avons écrit dans l’optique de le jouer en live. On a énormément penser à ce que nous aimons jouer et ce que nous trouvons fun à jouer en live. C’est surtout venu de ce genre d’idée et c’est pourquoi on retrouve beaucoup d’énergie et de bons arrangements dans ces chansons.

Y a t’il une idée directrice ou une connexion particulière qui relie les titres entre eux ?

Il n’y a pas une idée en particulier, mais plutôt une somme d’idées qui vont bien ensemble. Je ne sais pas si ça c’était vraiment prémédité mais les titres ont musicalement une essence commune, et c’est probablement la raison pour laquelle ils sont connectés entre eux d’une certaine façon.

Quel est la prochaine étape pour Maidavale ?

Nous allons continuer à tourner un peu avec cet album et faire quelques festivals cet été, comme par exemple le Sonic Blast Moledo au Portugal, des festivals allemands et quelques uns en Suède si l’on a de la chance. Quand viendra l’hiver, nous referrons probablement quelques dates avant de retrouver le chemin du studio pour un troisième album. Nous sommes très impatientes d’écrire de nouveaux morceaux.

 

Propos recueillis par Thomas T

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