Evergrey + Bloodred Hourglass + Genus Ordinis Dei @ Gibus Live – 01 Avril 2019

On ne compte plus les concerts (et les kilomètres) que j’ai pu faire pour Evergrey. Quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce pas ? Il est vrai aussi que ça faisait extrêmement longtemps que je n’en avais pas fait, de concert. Alors quoi de plus logique que de reprendre du service avec un concert d’Evergrey ? Ce soir, les Suédois jouent au Gibus avec Bloodred Hourglass, tout droit venus de Finlande et les Italiens de Genus Ordinis Dei. Je prends Erwann, mon photographe avec moi (parce qu’un concert, c’est toujours plus cool avec des photos) et c’est parti !

 

 

 

 

 

 

 

Que ça fait longtemps que l’on n’avait pas mis les pieds au Gibus ! C’est avec une pointe de nostalgie que nous arrivons pour 19h devant cette salle et que nous constatons que rien n’a foncièrement changé. On passe chercher un verre au bar, on dit bonjour au merch guy d’Evergrey (si jamais vous avez l’occasion d’échanger deux mots avec Steven, n’hésitez pas, c’est un chic type !) et on se place pour regarder le show de Genus Ordinis Dei.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est la première fois que les Italiens foulent une scène française et pourtant, ils sont bien accueillis. Ils distillent leur metal tinté de samples sur une scène presque trop petite pour eux. Le quatuor prend possession de la scène et il commence à faire chaud ici. Après une demi-heure de show, GOD cède sa place et laisse un sentiment de reviens-y. Je note dans ma tête d’aller jeter une oreille attentive à leur musique.

 

 

 

 

 

 

 

C’est au tour de Bloodred Hourglass d’envahir la scène. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les cinq gaillards sont à l’étroit, obligés d’évoluer uniquement sur une moitié de scène, l’autre étant occupée par la batterie de la tête d’affiche. Et ça faisait longtemps que je n’avais pas vu sur scène un groupe avec un tel charisme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Finlandais font plaisir à voir, sont bourrés d’énergie et savent la communiquer au public. Ils ont le plaisir de voir qu’une partie des gens sur place sont venus pour eux et chantent les paroles de leurs chansons. Malgré la qualité de son très discutable du Gibus, le Melodic Death Metal de la formation saute à l’oreille. Mais l’heure tourne, il est tant de changer à nouveau le plateau.

 

 

 

 

 

 

 

Ni une, ni deux, on profite du mouvement du public vers le bar pour se rapprocher un poil de la scène. La scène se transforme, les gens s’entassent dans la salle puis c’est enfin l’heure. Le son du radar de “A Silent Arc”, tiré du dernier album The Atlantic, résonne et les gars d’Evergrey débarquent sur scène sous l’acclamation du public. Ce soir, le set mélange un peu tous les albums, faisant la part belle aux trois derniers. Nos cinq gaillards n’ont pas beaucoup de place sur scène, le plafond est bas pour Tom, frontman au gabarit imposant ; la formation est plutôt limitée dans ses mouvements. Pourtant ils sont heureux d’être là, de partager avec leur public (qui se fait de plus en plus nombreux dans la capitale).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tom nous fait profiter de ses connaissances en français, nous entraine à crier “Yeah” (“Oui sounds like shit”) et jouent avec un public qui se fait un malin plaisir de participer. Ce soir, c’est bon enfant, avec des moments de nostalgie sur des morceaux tels que “The Grand Collapse” ou “The Fire” qui sentent bon Hymns for the Broken ou encore “Recreation Day” qui nous ramène encore plus loin. Ce soir, c’est du partage et des chants tous en choeur sur “All I Have”. On se laisse volontiers hypnotiser avec les solos de clavier de Rikard et de guitare d’Henrik. Les minutes défilent, il est tant de se quitter sur un dernier “Yeah” et “King of Errors”. Evergrey promet de vite revenir nous rendre visite. Les dernières notes résonnent, les lumières se rallument, l’inévitable photo souvenir est prise et il est temps pour Evergrey de quitter la scène. La parenthèse dans la vie parisienne est finie. Un petit tour par le Meet&Greet et il faut retourner prendre le métro.

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Evergrey, Bloodred Hourglass et Genus Ordinis Dei d’avoir joué ce soir. Merci au Gibus de nous avoir laissé participer à ce concert.

 

Texte : Camille

Photo : Erwann Sureau

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