Terrorizer, une annonce assez tardive de Garmonbozia, bien après l’annonce de Live Nation pour Behemoth avec At the Gates. C’est là qu’avait commencé mon gros dilemme. Voir At The Gates, ou Terrorizer avec Skeletal Remains ? Finalement, ces derniers l’ont emporté car c’est un peu une occasion exclusive de les voir sur scène en France.
En ce 22 Janvier avec un peu de neige, je me dirige vers la salle, qui durant le premier groupe n’est pas très présente. On démarre les hostilités avec le groupe De Profundis, un groupe anglais, que je ne connaissais pas vraiment. Du death mélodique, je dirais. Pour leur set je dois dire que je suis très mitigée, d’un côté certains solos et morceaux sont très bons et très intéressants points de vue musical, d’un autre côté les autres titres trainaient en longueur, ce qui gâchait la plupart des morceaux, surtout la fin très redondante qui aurait dû s’achever sur un solo. Mais je dois quand même souligner un très bon point de leur set : ils sont aussi carrés musicalement parlant qu’un bon groupe de tech death. Niveau ambiance, durant tout le set ils ont su chauffer le public de la salle qui même clairsemé, leur répondait volontiers. Donc je suis mitigée, parce que d’un côté leur set était carré musicalement parlant et ils mettaient une bonne ambiance, les solos étaient vraiment très bons, mais la longueur des chansons cassait vraiment tout ! C’était long et à la fin j’avais juste envie que ça se termine !
Le deuxième groupe de la soirée est Skeletal Remains groupe de death metal bien vénère ! Et ils ne m’ont pas déçue le moins du monde, c’est même une claque que je me suis prise pour le premier concert que je couvre de 2019. La foule est de plus en plus dense, les pogos commencent à fuser dans la salle, le public s’échauffe. Le groupe monte sur scène et dès la première chanson, le public se sépare en deux et les pogos fusent de partout, les hostilités sont lancées. Le son est parfait, le groupe échauffe encore plus les esprits, à voir leurs sourires qui s’affichent toutes les 30 secondes ils ont l’air heureux d’être ici à Paris. Ils sont heureux de pouvoir partager leur musique avec le public et je dois dire que c’est assez touchant ! Les riffs et solos s’enchainent dans une farandole infernale de martelage musical, la batterie martèle toute la salle avec sa vitesse presque indissociable. Un set parfait, sans fausse note avec un groupe si heureux de jouer ici qu’on ne pouvait que sourire en retour. Un set carré, énergique. La première claque de 2019 !
22h les hostilités reprennent. Terrorizer s’empare du Backstage, après une espèce de mini-set de batterie lors des balances durant lesquelles le batteur est resté assis à faire des petits solos. Puis vient l’heure ou tous les membres entrent sur scène sur une intro de World Downfall. Et d’ailleurs ce soir la setlist nous offre 13 titres de cet 
album, une chance c’est l’un de mes albums préférés du groupe ! Le set démarre et cela suffit pour que la fosse se déchaîne de tous les côtés. Durant tout le set le public chantait, criait, était à fond avec le groupe qui le leur rendait bien. La batterie, si lourde, martèle si fort qu’on ne se préoccupe que d’elle, comme si c’était le fil conducteur du set. Seul point négatif ; j’ai trouvé que l’on n’entendait pas assez bien le chanteur par moments mais ce n’est qu’un détail car musicalement parlant et même question setlist honnêtement c’était un concert à ne pas manquer. Les chansons se sont enchaînées, plus rapides et violentes que jamais. Un set très énergique, où la fosse s’en donne à cœur joie. Terrorizer semble ancré dans la période du premier album vu la setlist et la foule s’en réjouit et moi aussi ! Un concert parfait aussi, avec chaque chanson qui frappe comme une grosse claque et une batterie surpuissante qui cogne le crâne à souhait !
Un concert surpuissant, on remercie encore une fois Garmonbozia de faire venir des gros groupes qui mériteraient d’être plus connus ! Merci aux groupes pour leur superbe performance !
Texte & Photos : Aurélia Sendra
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