Top Claques, Volume 2

Cindy a inauguré cette série des top claques la semaine dernière, tu peux aller voir le sien si tu veux, mais si ça ne te dérange pas, je vais encore te raconter ma vie.

Il va sans dire que ma passion dans la vie, ce sont les concerts. Et il y en a encore eu beaucoup cette année. D’après mon compte Setlist.fm (que j’essaie de tenir à jour, mais j’ai systématiquement du mal à tenir les choses à jour), on arrive à 232 concerts vus. En comptant les festivals, les premières parties, mais sans les groupes du Metal Battle à Wacken par exemple. Bref. Malgré des calculs savants, je suis incapable de te donner des statistiques précises et objectives. Quelque part, ça tombe bien, il ne va pas y avoir grand chose d’objectif dans ce top.

Commençons par les festivals, si tu veux bien.

Je suis obligée d’admettre qu’avec environ 50 groupes vus, une socialisation particulièrement riche, des moshpits absolument parfaits et le plus gros kilométrage de sourires de l’année, mon meilleur a été le Wacken, festival de l’amour écrasant toute concurrence.

On y a aussi fait une découverte pour le moins singulière. Je te présente dArtagnan, groupe allemand de mousquetaires fans du Pacte des Loups, spécialisés dans les concerts au milieu des LARP et autres Grandeur Nature.

Ils viennent de sortir un album, et un beau clip avec presque autant de mecs-à-cheval-filmés-au-ralenti que dans le Dernier des Mohicans. Perso, j’ai dépassé le stade de l’amour fou et inconditionnel depuis longtemps

Pour la petite histoire, des festivals cette année, il y en a eu sept (je compte le ouikène anniversaire de Garmonbozia) et forcément, c’est difficile de les classer avec leurs moments forts ou les découvertes, cette année a été riche. Mais prenons quelques exemples…

Skindred, vus au Dong puis à Wacken sont clairement l’une des plus grosses claques à prendre en festival. On les attend à la Maroquinerie en février, mais en attendant, ils ont tout simplement fait halluciner l’orga du Dong, qui a admis que leur set était l’un des meilleurs de l’existence du festival (18 ans tout de même). A Wacken, c’est simple, c’était la même chose avec au moins douze fois plus de monde.

Skindred

Dans un autre style, je dois avouer que si je me suis pointée au Download cette année, c’est évidemment parce que les Hives étaient à l’affiche du dimanche. Eh ben crois moi ou pas, comme tu le sens, mais j’aurais pas aimé être l’un des groupes qui les ont suivis, parmi lesquels Mass Hysteria ou les Foo Fighters (tout de même). Les Hives qui n’ont pas sorti d’album depuis Lex Hives en 2012 ont débarqué, joué un set d’une heure, et foutu la misère à tous les autres. Un grand, GRAND moment.

Enfin, toujours dans les shows de festival, on peut accorder une mention plus qu’honorable à Crisix à Alcatraz, encore une ÉNORME claque, et le meilleur moshpit, ex-aequo avec Nile au Hellfest. Sauf que les mecs de Nile eux-même ne squattaient pas le pit juchés sur les épaules de spectateurs.

Hors festivals, certains concerts sont aussi sortis du lot. En tout, j’aurai vu mes petites protégées de Thundermother à quatre occasions, dont la release party de leur album, directement à Stockholm. C’est ce qu’on appelle “supprimer les intermédiaires”. Et je recommande à tout un chacun de voir un concert aussi blindé, avec un gars qui te demande

1/ “Comment tu t’appelles ?”

2/ “Tu as quel âge ?”

Et qui te fait réaliser que s’il pose la question, c’est qu’il est trop jeune.

Sinon, j’ai réalisé deux rêves cette année. Deux artistes vus respectivement à la Salle Pleyel et à Bercy, que je n’avais jamais vus avant malgré un amour jamais remis en question.

En juillet, il y a eu Robert Plant (et quand il a chanté “Babe I’m gonna leave you”, il n’y avait plus que nous deux dans la salle. JE TE LE JURE !). Et fin août, après 6 festivals un peu partout avec la lombosciatique de la mort, je me suis refait une santé au concert de BRITNEY SPEARS !

Vas-y, moque toi si tu veux, n’empêche qu’on était à donf.

Britnouille

Hormis les concerts, j’ai une grande passion pour les découvertes improbables.

J’ai par exemple découvert qu’en 85, année du Live Aid, de USA for Africa ou même de Chanteurs Sans Frontières, Joey Tempest de Europe a réuni tout un tas de camarades pour enregistrer “Give a Helping Hand”. Je te conseille de regarder la vidéo attentivement, rien que pour les plans larges. J’ai vu ça pour la première fois en septembre, et j’en pleure encore de rire.

Côté bouquins, j’ai deux claques qui se détachent très nettement.

Déjà, j’ai lu “Macchabées” par Mary Roach . Cette journaliste spécialisée dans la vulgarisation scientifique de sujets inattendus s’est demandée ce qui arrivait aux corps donnés à la science, ce qu’on en faisait, ce qu’ils avaient aidé à mettre au point. Outre le fait qu’on apprend des tas de choses, comme la grande histoire des équipements de sécurité routière, ou la difficulté selon les lieux et les temps de trouver des cadavres à disséquer par les étudiants en médecine, ce bouquin est absolument hilarant. La mort n’est pas un sujet facile à aborder, mais entre le ton utilisé et la naïveté assumée de l’auteure, toute approche du corps, vivant ou mort devient bien plus naturelle.

Oh, et spoiler : tu vas vouloir donner ton corps à la science : prépare ton testament !

mortel

L’autre recommandation s’appelle “Ciné Club Sandwich : le livre avec des films dedans”. Là, je ne peux même pas prétendre à une quelconque objectivité. Il s’agit d’un bouquin plutôt généraliste sur le cinéma, écrit par une bonne bande de potes. MA bande de potes !

Le premier avantage de Ciné Club Sandwich, c’est qu’il est drôle, sans snobisme ni prise de tête. Le second, c’est qu’il est assez touche-à-tout pour plaire à environ n’importe qui aime bien regarder des films. Enfin, tu y trouveras des jeux et des duels pour la plupart plutôt débiles (mais drôles), des tutos parce qu’on vit dans un monde où tout n’est pas si facile, et des études de genres pour repartir sur de bonnes bases.

Vraiment, c’est un super livre, en plus il est beau, il sent bon, et c’est un cadeau pratique pour Noël, je t’assure que ton père n’en peut plus des cravates.

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Du coup, j’estime que j’ai suffisamment rempli mon quota pour ne pas parler ciné dans ce top, considérons que c’est pour le mieux.

Pour conclure en beauté, je t’offre pêle-mêle quelques grands moments estampillés 2018 :

  • L’un des meilleurs fils Twitter de l’année.
  • A Budapest, il y a un bar qui s’appelle le Café Montmartre. Comme son nom ne l’indique pas, il est ENTIÈREMENT dédié à Manowar. Ca pourrait paraître un peu malsain comme obsession, mais pour nous, c’était le paradis. De Manowar.
  • Slayer arrête, et je ne suis plus que tristesse. Heureusement, on les voit une dernière fois au Hellfest 2019.
  • Patti Smith était à la Route du Rock cette année, et je l’ai loupée. C’est un manquement difficile à assumer, même quand ça a donné mon meilleur reportage de l’année
  • 2019 arrive, et avec la nouvelle année, de nouvelles dates pour Evil Scarecrow ! Certes, elles ne sont pas forcément plus accessibles que celles de 2018, mais on va se débrouiller.

Résolution 2019 : Tout plaquer pour vivre d’expériences scientifiques, de films avec Dwayne “The Rock” Johnson, et suivre dArtagnan et Evil Scarecrow en tournée. On fait le point d’ici douze mois.

 
Sarah

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