RENCONTRE AVEC YANN LE BARAILLEC / MOTOCULTOR FESTIVAL

C’est au repère des rockeurs de Paris, Le Dr Feelgood Bar aux Halles, que nous avons rencontrés Yann Le Baraillec, programmateur et directeur du Motocultor festival. Détendu, il attaque cette année 2018 et une édition avec un peu moins de stress suite aux derniers éditions riches en rebondissements. Une programmation 2018 qui s’annonce riche, dans les temps, une motivation toujours intact et une équipe encore plus passionnée pour un festival humain parmi les préférés du public. Un échange riche et hautement métallique autour de groupes, de line-up, des doutes, de la passion du Metal et de la vie d’un irréductible festival breton. 


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Je souhaiterais en préambule qu’on revienne ensemble sur l’année 2016 et l’après, ce qui fut assez charnière pour l’histoire du  Motocultor ? 

En faît, ça fait depuis l’édition de 2010 que nous étions en difficulté. Le festival avait été fait dans des conditions un peu tendues avec des temps de communication, d’annonce de groupes en 2010 beaucoup plus courts que ce qu’on aurait imaginé. On avait l’option de faire l’impasse ou de se lancer en 2010 : on a préféré y aller mais du coup cela nous a un peu mis dans un rythme particulier. C’est qu’on avait cette année l’opportunité d’avoir ce terrain qui nous manquait, du coup il y avait un risque de ne plus jamais se lancer, ce qui fait qu’on y est aller. 

On avait cette opportunité mais par contre les réponses définitives ont été un peu tardives et du coup on a eu que 5 mois pour organiser la premier édition de Saint Nolff en 2010. C’était tendu pour faire les choses convenablement en communication et tout mais ça a permis de lancer le festival, de se faire connaitre  et de lancer un nouveau festival Metal français car dès 2011 on a eu plus de monde en acquérant une certaine notoriété chez les metalleux. On a su saisir les opportunités mais ça s’est fait au dépend des difficultés financières liées au problème de terrain dès les premières années. Là, on a tout fixé, on a notre terrain à Saint Nolff, ça a mis du temps à convaincre et y arriver mais c’était l’objectif. 

En 2016, en fait sur les difficultés initiales issues de la premier édition, nous avons trouvés des solutions comptables avec les échéanciers et des prêts internes à l’association. L’idée était de stabiliser le site, l’implantation et le format, le budget se fige après la croissance progressive au cours de ces années, la on savait sur quel modele économique nous nous tournions et le but c’était de le stabiliser, de l’améliorer sans but d’agrandissement. Il est figé depuis deux ans et l’idée était d‘arriver là. Le but était de ne plus être à flux tendu. 

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Site du Motocultor Festival – Saint-Nolff

Ce sont les conséquences de 2010 qui se sont répercutées chaque année, nous étions à chaque fois en flux tendu avec des conditions financières déjà extrêmes dès le départ. D’année en année c’était la question qui revenait sans cesse : comment faire la prochaine édition ? On a certes trouvé des solutions pour aider et améliorer ces conditions comme mettre la billetterie plus tôt , négocier des échéanciers très tôt, même avant le festival précédent et en stabilisant ainsi la dette qui l’était déjà plus ou moins car accompagnée de prêts internes aux gens de l’association.  En 2016, c’est quand on voyait que ça ne se débloquait toujours pas au niveau des partenariats publics, du coup ce qu’on savait c’est qu’on ne pouvait pas faire l’édition d’après et ceci dès juin. On a eu l’idée du coup d’être honnête en totale transparence et d’en parler, de communiquer sur la question alors qu’habituellement nous restions très discrets sur nos difficultés financières. A La fois on souhaitait s‘adresser à ceux qui travaillent plus ou moins avec le festival, aux partenaires privés et notre public de festivaliers. C’était un discours qui s’adressait à tout le monde pour essayer de débloquer la situation. Le but était d’expliquer la situation et essayer de trouver la solution. On l’a trouvé : faire un crowdfunding. Il y avait une demande des gens pour ce format, la demande venait des festivaliers, un commentaire sur deux en parlait. Du coup c’est un élan positif de soutien qu’on s’est lancé et la question était surtout : quand est ce qu’on le fait ?

Est-ce qu’on faisait une pause avant de faire un crowdfunding pour l’année d’après ? Est-ce qu’on évitait la discontinuité et on se lance directement ? On a longtemps débattus la dessus et on a avancé le crowdfunding pour éviter de pénaliser le festival car une pause  aurait était dangereuse pour la pérennisation du Motocultor. Du coup on a lancé le financement et nous a permis d’avoir la trésorerie. Parce que le problème avec les soucis financiers, c’est qu’entre deux festivals il y a quand même des dépenses qui continuent tout au long de l’année : les acomptes à payer, les charges fixes, le loyer, salaires etc… Et du coup le crowdfunding a remplacé en 2017 les prêts bancaires car en 2016 on avait un deal a respecter au niveau des paiements et l’essentiel pour nous était d’être réglo la dessus car si tu respectes tes engagements les gens peuvent te faire confiance. Du coup le fait que le crowfunding ait marché, ça nous a débloqué aussi des situations sur les financements avec les partenaires publiques à la vue du répondant du public metal. En 2015 on était  à 2% d’aides et on a su en juillet 2016 qu’on aurait plus d’aides et aujourd’hui on est presque à 10% d’aides. 

L’engouement du public pour ce financement participatif, tu t’y attendais ? 

Eh bien pour être franc, pas à ce point. J’attendais les cinquante mille car c’était la barre qu’on s’était mis pour faire l’édition 2017 mais huit cent trente et un donateurs je ne m’y attendais pas. J’étais sceptique sur la question mais quand j’ai vu que le festival Couvre Feu qui avait lancé le même système de financement avait récolté vingt mille euros j’ai su qu’on pouvait y arriver car eux étant plus général et ayant un public venant selon les programmations, nous, nous avions un public beaucoup plus passionné, le metalleux s’investit et nos festivaliers sont hyper fan du festival.

En plus si on communiquait là-dessus et on expliquait la situation de manière transparente je savais qu’il y avait moyen d’atteindre notre but. Les gens se sont investis, le public voulait aider et être derrière nous. Cela nous a aidé à plein choses, pour débloquer nos problèmes mais aussi pour nous donner une plus grosse source de motivation car on voyait qu’on avait énormément de gens derrière nous et les partenaires  l’ont vus aussi, ce qui nous as donnée une certaine crédibilité. Autant de gens qui donnent cela veut dire qu’on est pas seuls à vouloir se battre.

Et si le financement n’avait pas réussi, l’éventualité d’arrêter t’avait traversée l’esprit ? 

Pour faire simple, on ne pouvait pas le faire techniquement au final. Fallait que ça marche, on avait pas le choix. Il manquait vraiment de la trésorerie, on ne pouvait tout simplement pas payer les gens. Du coup il nous restait plus qu’à le dire aux gens et déposer le bilan. On ne pouvait pas payer et juridiquement on partait sur la cessation de paiement. C’est pour cela que le crowdfunding était essentiel à nos yeux car on avait certes parler d’une éventuelle pause mais à nos yeux c’était tout simplement synonyme de mort en ce qui nous concerne car la discontinuité dans notre cas c’était une infime chance de pouvoir repartir.  C’était loin d’être gagné de pouvoir repartir si on osait pour la discontinuité car des gens comme les collectivités publiques n’étaient pas sur de nous suivre si on repartait après une pause, d’autres pensaient qu’on ne repartirait pas. Du coup c’était pas évident car on avait pas la trésorerie pour trouver d’autres solutions. Tout ça c’était réel pour nous, on jouait sur la survie ou la fin. 

Il y a eu 2017 comme “étape”, on a pu voir qu’avec ces contraintes de l’année un peu compliquée qu’on pouvait en sortir des éléments ultra positifs car on a eu quand même presque 6000 personnes qui étaient présents au festival avec très peu e communication dans l’année. 


Et du coup pour 2018 quels sont les objectifs ? 

Je pense qu’on est parti pour le record car ça fait depuis septembre qu’on a six semaines d’avance sur notre meilleure année (2015). L’année derniere ils ont attendus le 20 juillet avec les derniers annonces pour acheter leurs places, du coup je te dis pas le stress… Je savais qu’ils allaient venir mais rien ne se passait, la billetterie n’avançait pas… Dans un sens, cela nous a montré qu’avec très peu de communication et avec des groupes annoncés quelques semaines avant et bien ça a marché, c’était tendu mais on savait qu’il y aurait un minimum de gens. On a négocié cette année les écheanciers, on a vu avec les partenaires privés pour nous aider à avoir la trésorerie et remplacer le crowdfunding de l’année dernière et avoir des nouvelles solutions.

L’objectif de l’édition 2018 c’est de montrer que cette année c’est année record, là nous sommes partis pour faire une année qui marche bien financièrement, à moins que le temps n’est pas à la fête mais on a prévu le coup pour que nos éléments importants bars et autres soient sous chapiteau. Le but c’est que cette édition soit avec  les voyants dans le positif pour nos partenaires et éventuellement les futurs demandes auprès des banques car ce qu’elles attendent ce sont des garanties et la présence du public est notre seule garantie.

Du coup tu parles infrastructures, vous avez prévu quand même des nouveautés pour cette édition ? 

On essaie surtout de fixer notre modèle économique, les seules choses qui sont en discussion mais rien n’étant acté, c’est qu’on essaie d’avoir des tatoueurs présents sur le site pendant les trois jours mais ce n’est pas fort probable qu’on en ait. Pour 2019 je suis sûr mais pour 2018 je ne sais pas si on va prendre le temps de le faire. Là, il y a des sujets comme cashless, tatoueurs, on en discute mais on ne sait pas si on actera la mise en place pour cette année ou plutôt si c’est actée pour 2019. J’en ai marre de faire des choses trop dans l’urgence du coup on ne va pas se rajouter des trucs, en même temps j’aimerais bien qu’il y ait du cashless mais il ne faut pas le faire trop vite pour éviter les ratés.

Les infrastructures on va rester comme les autres années. Il y a une scène qu’on a rajouté l’année dernière sur le camping, à priori ça reste. Ça permettait au festivalier de jouer au Motocultor Festival, je trouvais l’idée vraiment marrante. Il y a beaucoup de musiciens dans le Metal du coup on laisse la possibilité de jouer pour les groupes éphémères du moment ou de vrais groupes amateurs. L’année dernière il y a eu 10 groupes amateurs qui ont eu l’occasion de jouer au Motocultor festival, je trouvais ça cool. Un petit set de 25 minutes chacuns et les festivaliers eux mêmes jouaient devant les festivaliers. 

Cool, c’est ce petit côté de proximité qu’on aime au Motocultor. Venons du coup à l’affiche de cette année ! Des coups de coeur perso que tu as réussi à avoir pour le festival  ? 

J’ai les Young Gods que je suis très content de faire, ça va bien coller avec Trisomie 21 et Ministry en plus. Les Young Gods c’est un groupe que je voulais faire depuis plusieurs années et là il y a avait eu une occasion de dernière minute ces 15 derniers jours. Il nous avait dit non en septembre et en octobre et on leur avait reposé la question et du coup l’avis a changé. Des fois tu poses 3 ou 4 fois la question à un groupe et tu n’es pas à l’abri d’un désistement d’un accord de dernière minute qui prend assez souvent les facteurs extérieurs en compte. Comme Immortal en 2012, ils nous avaient dit non et dès qu’ils ont vu Behemoth sur l’affiche ils sont revenus vers nous. Quand on a fait Amenra, Cult of Luna et Neurosis en 2016, au départ Amenra nous avait dit non et puis ils ont vu après qu’il y avait Neurosis du coup ils ont changé d’avis…

En coup de coeur j’ai surtout Sepultura  + Tambours du Bronx,  le plaisir personnel de voir les deux ensemle (rires). Il y aura Tambours du Bronx qui joueront un set Metal perso, celui qu’ils tournent actuellement avec Buriez et Costanza mais ils apparaitront surtout  pendant le set de Sepultura ce qui va donner   ce qu’ils avaient fait en Amérique du Sud mais il y aura aussi deux trois trucs en préparation sur lesquels ils sont en train de discuter.  Ça va être assez original tout ça. 

 

Chaque année vous avez ce petit quelque chose un peu décalé et originalement bien choisi avec l’affiche générale. 

Cette année on a déjà Trisomie 21 en groupe un peu décalé. C’est un groupe Cold Wave et ça étonne pas mal. Le groupe est assez actif et rempli bien les salles. Avoir un groupe d’envergure comme ça en France, je me dis que se serait bien d’avoir l’opportunité de le présenter au Motocultor. On leur a proposé, ça les a intéressé du coup. J’aime bien m’ouvrir et je m’attendais même pas moi même à faire ce genre la et finalement on nous en a parlé et j’aie bien accroché, ça change et si on fait toujours la même chose ça saoule les gens et puis j’aime bien tout les ans aller faire des choses un peu inattendus.

Il y aussi Popa Chubby en blues, on en avait déjà fait il y a quelques années. Après il y aussi beaucoup de groupes découvertes que j’aime bien aller chercher, par exemple Rendez Vous, c’est du rock un peu instrumental avec des claviers qui envoie bien et je pense que vu l’énergie que le groupe envoie il y a possibilité que ça accroche le public metal du Motocultor. Je note que tout les groupes sur lesquels je parie leur succès auprès des festivaliers et bien quand je vais voir comment ça se passe et bien il y a toujours beaucoup de monde devant le set et le public réagis assez bien à chaque fois et même pour les groupes pas connus du tout. Les gens sont là et finalement ils sont contents de découvrir et accrocher. C’est une chose à laquelle je porte une réelle attention de faire découvrir ces groupes qui n’ont pas l’opportunité de jouer devant autant de public. l’année dernier c’est Giedré et alors là, à l’heure ou elle a jouée c’est la premier fois que je voyais autant de monde devant la scène. Elle avait fait une séance de dédicace juste avant il y avait la queue sur la moitié du champs et elle en a refait une autre après et il y avait autant de monde c’était juste fou. Il y a vraiment de la demande pour qu’il n’y aie pas que du metal et ça même depuis la première édition. Je suis assez éclectique dans mes gouts, je n’écoutes pas que du Metal, j’essaie d’ouvrir le festival mais que ça reste quand même cohérent avec le reste, sans dénaturer le festival Metal.

Exemple, Little Big en 2015, je n’osais pas trop les mettre aussi tard à l’origine dans le running order et je n’avais pas trop assumer mon choix final avec little Big. Je sentais que ça allait etre bien, moi ça me faisait bien marrer mais je n’étais pas trop sur, je n’assumais pas trop. Du coup je les avais plutôt dans l’après midi au départ et après il y a eu une opportunité car pentagram ne voulait plus jouer à une heure du mat et à quelques semaines du festival il n’y avait plus aucun groupe à vouloir ce créneau là. Du coup à un moment donné, j’ai réfléchi et je me susdit pourquoi pas pour Little Big ? Finir par un truc festif et électro, c’était une opportunité de les mettre sur la scène principale. Au final ça a cartonné et heureusement que cette éventualité c’est présentée car je n’avais plus le même public pendant une heure. Dans la fosse c’était ambiance boite de nuit, je n’avais jamais vu ça en festival, je pensais pas que les gens suivraient autant. C’était fou. 

Mais du coup avec cette programmation éclectique et cohérant, comment fait-on pour la mettre en place ?
C’est vrai qu’il y a un peu de mes gouts personnels car on m’a fait récemment découvrir les Discretes ou bien Celeste que je trouve assez énorme, tout comme Perturbator qui est aussi un choix personnel. Je programme pas en fonction de l’éventualité de succès mais surtout au niveau du coup de coeur et de la qualité musical.

Mais surtout comment fait-tu pour doser avec ce choix réfléchi entre les variétés musicales ? 

On a un noyau dur, la base c’est du Thrash, du Death et du Black. c’est le fil conducteur, il faut qu’il y en ait sur les trois jours et c’ets un peu comme ça que je construis. Et après j’essaie de densifier avec un peu tout et même avec un peu de post metal, post rock, un peu de tout ça en fonction des opportunités et ça c’est la troisième scène qui nous permet d’être plus éclectique maintenant, à deux scènes c’était plus chaud. J’avais l’envie d’être éclectique mais je voyais qu’a deux scènes ça ne marchais pas trop. En passant à trois scènes c’était pour avoir ce public là qui ne cherche pas uniquement un style donné. Du coup on a réussi à élargir notre public ainsi et même en pass journée, les gens peuvent venir et peuvent être intéressés par un jour un peu plus ciblé pour la journée. 

Je pense exactement pour le dimanche de cette année. Avec Phil Campbell, Popa Chubby et Nashville Pussy je pense qu’il peut y avoir des gens plus hard rock et assez grand public mais qui est aussi assez ouvert metal. Je vois que les pass journées marchent mieux cette année et dès que l’ont va annoncer le running -order je pense que ça boostera encore plus.

Même si aujourd’hui on commence à avoir une belle flopée de beaux festivals de taille moyenne comme le Motocultor, Sylak et l’Xtreme Fest qui arrivent à dégager leur épingle du jeu, le duel des deux gros mammouths que sont le Hellfest et le Download n’a pas un effet à double tranchant pour vous ? 

Le côté positif c’est qu’on a quand même les projecteurs sur le genre et toute la musique de niche. Le côté négatif c’est que comme ils se font la guerre à base d’exclusivités ça devient beaucoup plus dur de négocier. L’an dernier si on a annoncé les groupes tardivement ce n’est pas seulement a cause du Crowdfunding et du fait qu’on a du partir plus tard que les autres années. C’est aussi qu’ il y a des fois des exclusivités et quand tu as Kreator Opeth qui a joué dans d’autres festivals ça devient très compliqué pour les avoir. Et nous t’avait soit Kreator Opeth sur l’affiche ou soit t’avait rien.. Du coup on s’est battus pour les avoir et on les a annoncé le 7 juillet… Le Motocultor festival, pour que les gens viennent et même si c’était une affiche de justesse, fallait que ça ait une gueule aussi bien que l’an dernier. Les groupes deviennent plus chers car  le duel fait monter les prix et les groupes du coup répercutent leurs tarifs en fonction. C’est difficile de suivre à un certain niveau. Ça devient compliqué dans ce sens la même si on essaie d’avoir une affiche plus logique par rapport à ce qui se fait aux alentours et bien il arrive assez souvent de retrouver les mêmes artistes car dans le metal l’offre n’est pas pléthorique non plus et puis si c’est un groupe qu’on essaie d’avoir depuis 5 ou 6 ans c’est sur qu’on va quand même essayer de le faire jouer chez nous même s’il a joué en France il y a deux mois. 

Le groupe que tu rêverais de faire jouer ? 

J’en ai déjà réalisé un, c’est Devin Townsend qui a joué l’année dernière. Ça, je suis hyper content de l’avoir déjà réalisé surtout sur cette édition. Après il y a Tenacious D mais ça je pense que je ne suis pas le seul à essayer de les avoir (rires) Eclectique encore.  

Merci Yann d’avoir répondu à mes questions, je te laisse conclure 

On est très contents car on passe sur une année record et ça va surement nous aider pour la pérennisation du festival. les choses sont en train de remettre en place, on sait ou on va, plus sereinement que l’année dernière, on voit le future d’un oeil plus rassuré (rires). Je vais apprécié les prochaines semaines quand je vais comparer avec l’année d’avant et retrouver un peu de normalité… (rires) En tout cas, hâte d’être à cet été et retrouver le public de Saint-Nolff ( au moment où ont écrit ces lignes, le festival est à plus de 80% de pass vendus…) 

En tout cas on vous souhaite une belle réussite pour l’édition 2018 

Merci à The Unchained  pour cette interview et pour le soutien.

Propos recueillis par Anthony
Merci à Yann Le Baraillec, le Motocultor Festival et  L.O Communications. 

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