
Toute bonne chose a une fin. S’il nous faut une preuve, nous l’avons eu ce lundi 18 Juin, dernier jour de la troisième édition du Download Festival à Paris. Notre première réaction lorsque nous avons appris qu’il y aurait quatre jours cette année a été de dire que le Lundi serait certainement le jour de trop. Finalement, nous avons eu tort. Le Lundi, certainement parce que moins de monde et moins de groupes en même temps, est la journée que nous avons le plus appréciée. Aujourd’hui encore, nous avons pris la voiture. Et dans un éclair de génie (ou pas), nous nous sommes garés tout au fond du parking, le plus près possible de l’entrée. Nous ne calculions pas encore notre erreur.
Pour nous, la journée s’ouvre avec Baroness sur la MainStage. La formation dégage quelque chose, c’est indéniable. On regrette seulement qu’ils soient restés statiques sur une scène peut-être trop grande pour eux et de ne pas profiter de l’avancée de la scène dans la foule installée pour la performance de Guns N’ Roses en fin de journée.
Petit détour par la Warbird et The Pink Slips. Que l’on aime ou non la musique de la formation, il y a bien une chose qu’on ne peut pas leur enlever : leur énergie. On ne peut pas les louper, personne ne peut passer à côté de la présence de leur frontwoman, toute habillée de rose.
Par Erwan
Par Mario
Arrive ensuite l’un des shows les plus attendus de cette journée, celui de Jonathan Davis. Pour être parfaitement honnête (et ne me lapidez pas), j’ai toujours été plutôt réfractaire à la musique de Korn. Mais pourtant, il me faudrait une sacrée dose de mauvaise fois pour ne pas lui reconnaître son talent et son charisme. Ce n’est pas la première fois que je vois JD évoluer sur scène, et c’est toujours le même plaisir ! Et aujourd’hui, MONSIEUR Jonathan Davis est venu défendre son album solo, proposant aux festivals une aventure quelque peu différente, avec violon et contrebasse, pour ne citer qu’eux. Il a vieilli, Jonathan Davis (comme le montre le masque à oxygène en fond de scène auquel il s’accroche souvent après un morceau), mais il l’assume et surtout, il assure. A la dernière note de “Happiness”, on se rend compte que c’est déjà fini et qu’on aurait aimer en avoir plus !
Par Mario
Après cette prestation, il nous faut une petite pause et nous reprenons les concerts pour Volbeat sur la MainStage. La première chose a nous avoir frappé, c’est que les Danois sont les premiers à investir l’avant-scène, les premiers à exploiter tout l’espace qui leur est alloué. Et ça fait du bien ! Certainement plus à l’aise que lors de leur venue à la première édition du festival, la formation se montre vivante et pleine d’entrain : une vraie boule d’énergie. On retiendra la fin du show pendant laquelle s’enchaînent des titres de leur dernier album Seal the Deal and Let’s Boogie comme “Black Rose”, “Let it Burn” et “Seal the Deal”, titres que le public (et moi avec) se fait un plaisir de reprendre en chœur.
Pendant que je m’éclate comme une petite folle devant Volbeat, mes camarades préfèrent rater la fin du set (sacrilège !) et aller voir Seether sous la Warbird. Je vous propose un petit report photo qui vous en dira certainement plus que mes mots !
Par Mario
Par Erwan
Enfin, la journée se clôture sur Guns N’ Roses. Fidèles à leur réputation, la formation monte sur scène avec une demi-heure de retard (le quart d’heure à se faire tirer dessus par le char à l’effigie du Download ne compte pas). Le début du concert nous fait un peu peur, Axl Rose ayant du mal à chauffer sa voix et n’arrivant pas à trouver sa tonalité sur les premiers titres. Finalement, les Américains nous offrent plus de trois heures de show avec des titres aussi emblématiques que “Welcome to the Jungle”, “Civil War” ou encore “Knockin’ on Heaven’s Door”, la célèbre reprise de Bob Dylan. La formation n’a pas lésiné sur les moyens, sortant les immenses écrans pour les projections et le piano et son siège en forme de moto pour “November Rain”. Nous aurons même droit à un rappel de quatre titres dont le point d’orgue a été “Paradise City” et son feu d’artifice sur les dernières notes.
Par Mario
Le marathon s’achève, il faut rentrer chez soi dormir un peu (demain on travaille !). Et c’est à ce moment-là que l’on réalise qu’avoir garé la voiture au fin fond du parking était un très mauvais calcul. Nous restons à l’arrêt une heure et demi, l’oeil rivé sur le réservoir d’essence quasi vide. Si vous avez reçu un petit message de détresse sur Waze ce soir-là au alentour de minuit, le mystère est levé, c’était nous ! Spoiler Alert : nous sommes bien rentrés sains et saufs !
Merci au Download Festival et à Live Nation pour ces quatre jours de folie !
Texte : Camille
Photo : Mario, Erwan et Djazia
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