
Deuxième jour. Retour à Brétigny, un peu plus brûlée par le soleil qu’hier, toujours aussi motivée. Aujourd’hui, le Download promet d’être plus punk que jamais. On choisit de ne pas prendre la navette et de traverser la ville à pieds. Il ne fait pas trop moche, autant en profiter un peu, non ?
Par Mario
On commencera notre journée par le show des japonais de Crossfaith. Etant peu sensible à leur musique, je n’ai pas grand-chose à en dire. La prestation est colorée, il est trop tôt pour qu’il y ait foule, mais les courageux semblent apprécier. C’est l’essentiel.
Ensuite, c’est direction la Warbird pour Tagada Jones. Les français auraient largement mérité une MainStage, on en a la preuve à l’approche de la scène couverte. Un monde fou. De ce que je peux en voir, à deux kilomètres et demi de la scène, Tagada fait son travail, le public est ravi. Sortons un peu de la boite à sardines, allons voir ce qui se passe du côté de la MainStage 2.
Par Aurélia
Certains sont restés du côté de la MainStage pour voir Turbonegro et ils ont peut-être eu raison !
Par Erwan
Par Mario
C’est maintenant à Betraying the Martyrs de monter sur scène. Les parisiens débordent d’énergie, investissent tout l’espace disponible et ne laissent aucun répit à son public. Le monde commence a arriver doucement et à s’amasser aux pieds de la scène, attirer irrésistiblement par le charisme de la formation. On s’éclipsera quelques instants pour aller faire un tour du côté de le Spitfire sur laquelle se produit Nothing More (que vous retrouverez bientôt en interview sur The Unchained). Et une chose est indéniable : les texans mériteraient d’être plus connus.
Par Erwan
En véritable boule d’énergie, les musiciens arpentent la (minuscule) scène d’un bout à l’autre tandis que le frontman saute partout. Prochaine étape : jouer sur une scène plus importante.
Par Mario
On enchaine ensuite avec Hollywood Undead. Le groupe possède une grande facilité à aller vers son public et à dialoguer. Pour l’occasion, la formation a donné l’occasion à un fan de monter sur scène et de jouer de la guitare avec eux. Plus que ravi, il y a mis tout son coeur. Et si, comme moi, il vous est venu à l’idée qu’il pouvait avoir mal pris les boutades des Californiens, il n’en est RIEN ! Il m’a même soufflé dans l’oreillette qu’il avait passé l’un des plus beaux moments de sa vie ! Le show a été efficace, vivant, et tout le monde a passé un bon moment.
Allons voir ensuite les papas de NOFX. C’est alors que l’on voit monter sur scène un Fat Mike en robe bleue à pois, assortie à sa crête turquoise. Fidèles à leur réputation, le show envoie et fait danser la foule. Je regrette de ne pas avoir pu rester jusqu’au bout, mais le travail m’appelle, je suis obligée de quitter la place pour une petite heure.
Par Mario
De retour dans le pit, Ultra Vomit est en train de jouer sous la Warbird. S’il y avait foule pour Tagada Jones, maintenant, c’est de la folie. Il faut croire que les français ont une sacré fanbase. Personnellement, je ne suis pas fan de la formation – un peu trop terre à terre à mon gout, dirons-nous. En revanche, on ne peut pas leur enlever leur talent, leur ligne instrumental carré et leur faculté à rameuter les foules. Je n’ai pas vu grand-chose de la prestation de l’endroit où j’étais placée, mais il parait que c’était top. Et je vous crois.
Par Mario
De loin, j’ai pu aussi voir la fin de la prestation du show d’Avatar. Les Suédois aux costumes colorés nous offrent un feu d’artifice en plein jour qui a secoué la sécurité qui ne semblait pas au courant.
Le show qu’il fallait voir ensuite, c’était celui des The Offspring. Okay, ils ont vieilli, okay, ce n’est plus ce que c’était, mais clairement, ils assurent encore. Ils ont axé leur show sur leurs vieux classiques et c’est avec un plaisir immence que l’on a pu chanter en chœur « Pretty Fly (for a White Guy) » ou alors « The Kids Aren’t Alright ». Un petit retour à nos 15 ans bien agréable.
Le retour en enfance continue avec Marilyn Manson, qui clôture cette deuxième journée. Et le révérend a bien vieilli. Il a du mal à assumer son show, allant s’effondrer derrière les amplis en milieu de set. On notera cependant qu’il a fait monter sur scène avec lui une jeune fan brandissant la banderole « I will kill 4 you », fan plus qu’aux anges quand le sujet de son adoration la prend dans ses bras et lui pose un bisou sur la joue.
Par Aurélia
Vous avez peut-être préféré aller voir Messhuggah comme Aurélia ?
La journée se termine, il faut une fois de plus se diriger vers les navettes puis rentrer se coucher. Mais qu’on se console, on sera de retour demain.
Texte : Camille
Photo : Mario, Erwan et Aurélia
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