EARTHLESS + COMET CONTROL @ PETIT BAIN – 07/04/18

Quand la semaine a été pourrie, que fais-tu le samedi soir ? Tu prends ta dose de good vibes en te rendant au Petit Bain par une belle fin d’après-midi d’Avril que t’attendait avec impatience. LE SOLEIL OUIIIII. Bref, au diable cette semaine de merde, on oublie tout,  ce soir Earthless remplit le Petit Bain et on ne voudrait pas rater ça.  Les californiens venant, en plus, de sortir un nouveau album condensé de groove psychédélique et de fuzz attendu depuis  5 ans  From The Ages (même s’ils ont sortis un disque split en 2016…)  et qui s’avère être une vraie bombe ceci dit en passant… 


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Bref, gros concert où tu sais que tu vas prendre plus que ta dose et bien triper sans substances « illicites » du coup il fallait s’attendre à un Petit Bain sold out ce soir et pas moins de 450 personnes en capacité max c’est une bonne chose pour le bon son alternatif qui est bien accueilli ce soir. Donc personne n’a envie de rater ça. Entre les gros fans de musiques saturées et psyché habitués des bas fonds de la porte de la Villette, la jeunesse « hype » qui trouve ça In d’écouter Earthless et tout le reste du public amoureux de riffs. Du coup c’est un bon metling pot au petit Bain. Il fait beau, un peu plus chaud que les derniers jours et on a une bière. Que demander de plus ? Du son maintenant !  C’est sur les coups de 19H30 que les canadiens de Comet Control prennent place.  Un rock psyché plutôt smooth qui ouvre plutôt bien la soirée. Une bande son de film venu tout droit du festival de Sundance, un polar indé se passant au fin fond du Canada, et le groupe joue dans la scène du bar, vous voyez le genre ? ET bien c’est exactement ça ! Juste ce qu’il faut pour ne pas s’ennuyer, attablé avec sa bière. Le groupe dose parfaitement entre la guitare s’aventurant dans la saturation et les effets et la mélodique au jeu plus clean. Entre Chad et Andrew le duo alterne bien et le groupe distille son rock aux oscillations électriques.  Une belle entrée en matière qui gagnera ou pas de nouveaux adeptes, en tout cas le groupe fait une belle proposition musicale et le nouvel album passera nécessairement sous nos oreilles. En ce qui concerne la prestation, la foule sera partagée entre son besoin de groove et son samedi soir  en tranquillité. 

 

En petit parenthèse, mention spéciale aux deux spécimens rares de deux mètres qui tiendront la garde juste devant pendant toute la durée du concert avec la volonté de faire chier tout simplement les personnes de taille NORMALE histoire de mettre une bonne ambiance…   Bravo les gars, même l’ingénieur son ne vous avait pas remarqué. Est-ce que l’intelligence est proportionnelle à la taille, je n’en suis pas si sur.

Parenthèses fermées, reprenons le fil de la soirée. Eh bien  ce n’est pas tous les ans que les californiens passent chez nous et ce soir il fallait bel et bien être au Petit Bain étant donné la branlée que nous allions prendre avec Earthless.

C’est sur une version sous amphet’ d'”Uluru Rock” que le groupe entamera son “récital”. Ce soir c’est musclé et le groupe va nous le faire comprendre, un jeu maitrisé aux envolés de folie. Le dernier album Black Heaven prendra vite part à la fête avec le titre éponyme et s’ en suivra un festival de guitare et de riffs les plus remarquables. Du fuzz à en revendre avant de partir dans un océan de vibrations sur “Gifted By The Wind”, exactement ce qu’il nous fallait et on se pose la question pourquoi Earthless ne chante pas plus car les titres du dernier album sont certes d’une richesse mais ont ce quelque chose en plus avec la voix d’Isahia.  Ce groupe c’est la trinité parfaite Guitare basse batterie, jamais les trois n’ont jamais été aussi liés que dans Earthless, une symbiose parfaite même, ne cachons pas l’évidence,  Isahia attire presque tout les regards  surtout quand la vue n’est pas bouchée. Une technique et une  Il faut quand même rappeler le travail de Mario et Mike   car le groove est une affaire d groupe, si l’un est en deçà, le la magie dn’ye st plus et Earthless c’est avant tout trois mecs. On a affaire à trois musiciens qui matitrisent parfaitement leur sujet avec un Mario enflammé derrière sa batterie pendant que Mike plus en retrait ne lésine pas non plus. Le groove balance et Isahia est en roue libre, changement de rythme, variations, dispo, rien dans le superflu tout passe et vous réveille les oreilles.  On oublie tout et on s laisse bercer et c’est bien ce que fait ce Petit Bain qui sera en ébullition à base de pogos et de slam, même le groupe n’en croira pas ses yeux vu l’étonnement et le sourire d’Isahia. Paris est en ébullition pour ce volcan de groove.

Déjà fini ? J’en ai bien peur, hypnotisé on a rien vu passé.. Mais le groupe ne laisse pas le Petit Bain sur sa faim comme ça et reviendra pour  proposer des petites derniers pour la route et c’est un cover des légendaires Led Zeppelin sur un “Communication Breakdown” juste parfait dans son hommage et ses effets personnels que le très est juste fait pour eux.

Une sacrée soirée comme dirait notre ami Jean-Pierre et c’est le cas de le dire, ce soir Earthless nous a délivré une prestation de haute volée balançant toute la merde environnante à la poubelle et nous rechargeant au maximum de leurs bonnes vibrations. Un groupe devenu essentiel en ce qui me concerne  au niveau discographique mais après ce deuxième passage en live il est tout simplement primordial.

 
Merci à Petit Bain et Kongfuzi Booking de nous avoir offert cette soirée. Parfait timing.
 
Texte : Anthony
 
 

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