Quand tu es dans un monde où les réseaux sociaux n'existent pas

Les résaux sociaux font partie de notre quotidien, peu de gens peuvent s’en passer (oh putain cette intro de merde). Bref, oui on est tous dessus et on y va tous les jours tout ça tout ça

Mais si les réseaux sociaux n’avaient pas existé, ça aurait donné quoi ?

« It’s my life » – No Doubt (Talk Talk cover)

5h du mat’ j’ai des frissons, mais non ta gueule c’est pas ça. 9H du mat’ tu sors de chez oit tout pimpant et fringant (le beauf quoi). T’es en train de te rendre là ou tu dois aller (parce qu’au final tu fais un peu ce que tu veux et surtout tu vas où tu veux) et tu te mets à gueuler dans la rue que ce matin au p’tit déj tu as bouffé des clémentines. Résultats assez mitigés, soit des gens t’évitent dans la rue parce qu’ils pensent que t’as pas pris tes médocs (oui mais bon ils n’ont pas regardé tes chaussures, get it?) et que t’as l’air d’un sacré taré, soit juste des : « on s’en branle !! » agrémente ta route…

« Why can’t we be friends » – Smash Mouth (WAR cover)

Toujours en train d’aller où tu vas, parce que wherever you go, there you are (je paye un coup à qui me mp la réf), forcément tu croises d’autres êtres humains (mais pas que) en train de faire ce qu’ils font (parce que oui eux aussi au final ils font ce qu’ils veulent). Là tu te dis que ce serait cool d’être pote avec eux. Donc un par un, tu vas vers eux et tu leur demandes d’être leur amis. Bizarrement il se passe un peu la même chose que quand tu racontais ta vie, soit ils t’évitent soit ils s’en branlent. Quand ils ne te répondent pas, tu les touches de ton index, parce que c’est comme ça que tu attires leur attention évidemment. En fait tu attires surtout les tartes dans ta gueules. En 10 minutes tu te retrouves dans le caniveau, la gueule en sang mais l’envie de connecter avec les autres toujours intacte…

« This Picture » – Placebo

Tu t’essuies vite fait la tronche et tu y retournes avec encore plus cœur à l’ouvrage. Une idée de génie te vient. Pour communiquer avec des gens, vaut mieux parler des autres que de ta petite vie de merde. Tu sors de ta poche des photos des tes potes que tu as prises lors du dernier apéral où l’un d’entre eux à fini en slip à faire tirelipimpon sur le chiwawa (pauvre clebs, mais bon passons). Tu arrêtes donc des gens dans la rue et leur met la photo dans la gueule sans qu’ils n’aient rien demandé. Entre la tof et ta tronche tous prennent peurs et se cassent en courant. Il y en a même un qui a appelé les flics. Quand ils arrivent et te demande ce que tu ouf, tu leur réponds que tu communiques avec les gens c’est tout. La dernière chose dont tu te rappelles c’est le bruit que fait le tazer quand tu te le prends dans le flanc…

« I wanna be sedated » – The Ramones

Tu te réveilles parce que tu t’étouffes dans ta bave. Très vite tu comprends que tu es dans une salle capitonnée avec une camisole de force. Après avoir passé 5 minutes à te balancer sur les murs (fais pas le malins on a tous envie de faire ça!) tu appelles quelqu’un, n’importe qui, pour savoir ce qui se passe. Tu sursautes quand un grand coup est porté sur la porte. Ensuite une voix que tu ne connais pas te gueule : « Calme oit le déglingo, le doc’ passera quand il passera. Maintenant tu fermes ton claquet de merde et tu ne fais pas chier… ». Ton super sens de brebis te dis que là tu serais potentiellement dans la merde. Tu la joues tranquille, jusqu’à ce que la porte finalement s’ouvre. Un mec en blouse blanche débarque dans la pièce. « Je crois qu’il faut qu’on parle…. »

« Brain Stew » – Green Day

Le doc’ te demande de lui raconter comment tu t’es retrouvé(e) ici (pas que tu saches non plus exactement où tu es mais bon, détail). Tu t’exécutes, racontant ta journée sans oublier aucun détail pour qu’il comprenne bien que tu n’as pas fait de mal. Il t’écoute sans dire un mot, mis à part des « uh uh » de temps à autres. Quand tu as fini, il te lâche simplement un : « Ah, je comprends mieux maintenant. Mais qu’est ce qui vous a pris de vouloir communiquer avec d’autres personnes ? On ne vous a jamais appris qu’ils n’ont pas envie d’échanger avec vous. Les gens normaux eux préfèrent parler des gens dans leur dos, comme ça, ça évite tout débordement et tout le monde est content »

Ru5ty

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