
Aujourd’hui on parle d’un truc un peu différent. Si vous étiez là lors de la release du numéro 4 de The Unchained vous étiez donc (forcément) avec nous chez les copains de Woodbrass. Aujourd’hui on va parler d’Eagletone Customs…
Eagletone? Oui c’est la marque de guitare, de basse, d’amplis de Woodbrass…
Customs ? Tout seul comme ça veut dire les douanes en Anglais mais ça on s’en branle. Ca veut surtout dire personnalisation de guitares…
Du coup Eagletone Customs ? Bravo Jérémy, oui ça veut dire qu’on va parler du service de personnalisation de guitare Eagletone. Tu passeras à la compta récupérer ton prix…
Pour parler de ça, il n’a pas à tortiller du fion, on s’est rendu au Woodbrass Deluxe, le showroom « Disney du zicos » pour en parler avec Gaël Liger et Guillaume Gauny le luthier tout droit venu de son atelier de St Albin, en region Nantaise…
A qui s’adresse Eagletone Customs ?
Guillaume Gauny : A tous les musiciens qui cherchent un instrument personnalisé. Qu’ils soient gauchers, droitiers, qu’ils veulent une guitare rose fuschia ou une basse. Pour l’instant on est parti sur trois modèles de guitare : La Léia (type strat’), la Ripley (dans le style de la télé), la Arwen (façon Fibson l’épaule) et un modèle de basse, la Scarlett…
Gaël Liger : Surtout que d’une manière générale, l’idée de customisation et de personnalisation surtout sur les instruments de musique est quelque chose qui est en train de se développer très fortement. Je pense qu’on est arrivé à un stade où on a plus envie de jouer sur la même guitare que « nos ancêtres » musicaux entre guillemets. On a envie de donner sa personnalité et son caractère à son instrument. Donc ça s’adresse aussi aux musiciens qui ne trouvent pas sur les modèles de série des autres marques, la couleur qu’ils souhaitent, ou la spécificité qu’ils souhaitent…
En quoi Eagletone customs se détache-t-il des autres marques « Customs »
Gaël Liger : Je pense qu’on a affaire à une industrie qui est assez conservatrice, on est pas en train de dire que notre téléphone sonne (parce qu’en effet son téléphone s’est mis à sonner, ndlr). Comme je disais, c’est une industrie assez conservatrice qui peut parfois manquer de fantasie. La démarche est avant tout de permettre aux musiciens qui nous font confiance, de se faire plaisir. D’avoir un degré de personnalisation assez intense sur son instrument, ce que pas beaucoup de marque propose. Genre si tu achètes une Gender ou une Fibson, tu ne pourras pas faire graver quoi que ce soit dessus.
Avec quels amplis les guitares Eagletone Customs sont-elles suceptibles de vivre un parfait amour ?
Guillaume Gauny : Ca dépend du style de musique du musicien mais aussi du type de micro qu’il aura mis sur sa guitare. Après aussi ça dépendra du type d’amplis qu’il utilisera, mais dans l’absolu on aura les mêmes rendus qu’avec les instruments dit « classique »…
Gaël Liger : Pour l’avoir testé personnellement chez Guitare Extreme, sur un Rockerverb 50 de chez Orange avec son baffle de 12, ouais les sensations étaient là quoi (rires)
Pourquoi avoir choisi Gorod comme premier endorsement ?
Gaël Liger : On a déjà quelques partenariats avec quelques artistes comme Jean Bain qui joue pour Calypso Rose, le jazzman Philippe Chevalier. Un jour pendant une réunion, Christophe Chauvin, le président fondateur de Woodbrass m’a dit que ce serait bien si on avait un groupe de métal. Gorod, d’un point de vue personnel, ce sont des amis depuis bientôt dix ans et ça me paraissait naturel de proposer ce groupe-là parce que d’une part c’est un groupe qui a une crédibilité, ils sont sur le circuit depuis vingt ans. Ils font du death metal technique depuis vingt alors; ok on est sur un marché de niche mais ce sont déjà des mecs profondément humain avec qui on va pouvoir tisser une relation qui est plus que professionnelle et en plus ils ont des habilités techniques qui feront que les guitares seront mis en valeur. En fait je me suis dit : « quitte à partir avec un groupe de métal, autant que ça défonce », pas prendre le premier venu…
Du coup est-ce que vous cherchez d’autre groupes ?
Gaël Liger : A l’heure actuelle les partenariats sont possible. Il y a une étude de dossier à chaque fois. On est sur un montage de projet donc quelque part faut qu’on puisse voir nos instruments. C’est à dire si on reçoit une demande d’un artiste qui a une couverture média assez importante on considérera mais faut aussi un artiste qui a envie de jouer sur nos guitares parce que ce n’est pas seulement un échange commercial, genre : « Tiens voilà une guitare, fais moi des photos ». Donc oui c’est possible, faut pas hésiter à nous sollicité. Le conseil que je donne en général quand on veut solliciter un partenariat commercial c’est de ne surtout pas hésiter à donner du support pour montrer ce que vous avez fait, du studio, des photos, des lives report, des vidéos etc. Le plus de matière possible pour que nous puissions nous rendre compte qu’il y a vraiment une volonté de pousser le projet. Pas juste : « Salut, filez moi une guitare » mais plutôt : « Voilà pourquoi j’aurais envie de faire un partenariat avec vous »…
Quels sont les étapes pour le client d’Eagletone customs ?
Guillaume Gauny : Il va simplement sur le configurateur d’Eagletone Customs. Il aura le choix entre gaucher et droitier, s’il veut une guitare ou une basse puis choisira entre les trois modèles de guitare et le modèle de basse. Ensuite il choisira le nombre de micros, les mécaniques, les vis, le coliris, la gravure… Après son choix, il est recontacté par un conseiller Eagletone Customs attitré, toujours dans l’optique de créer ce lien humain plutôt que de la simple vente à la chaîne…
Retrouvez toutes les infos sur le configurateur d’Eagletone Customs ICI
Retrouvez aussi vendredi sur The Unchained l’interview de Gorod, groupe de death metal endorsé par Eagletone Customs
Propos receuillis par Ru5ty
Photos: César Papé
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