DROPKICK MURPHYS + FLOGGING MOLLY + GLEN MATLOCK @ ZENITH – 17/02/18

 

Dropkick Murphys, Dropkick Murphy…  C’est une évidence, ils ont encore mis le feu au Zénith vendredi  et samedi soir. Il fallait y être c’est sûr et  si vous les avez ratés, vous regrettez très certainement, tout comme moi les années précédentes quand pour une raison ou une autre je passais à côté. Mais cette année, non, Dropkick Murphys, c’était obligatoire et c’est le meilleur concert de ce début d’année un point c’est tout.

Vous serez certainement d’accord si vous étiez présents vendredi, samedi ou les deux. Vous saurez donc aussi que pendant une soirée comme celle-ci il se passe diverses choses, on passe par des sentiments variés.  Permettez-moi alors de vous présenter les 10 moments clés, des chansons et des anecdotes sélectionnées. Voici les Dropkick Murphys au Zénith :

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1 : « Don’t Put the Brakes on Tonight », ou quand tu penses bien t’en sortir en anglais mais que tu ne comprends rien à cet accent ! La soirée commence donc par la première partie assurée par l’ancien bassiste des Sex Pistols : Glen Matlock. La classe ! Avec des reprises de Iggy Pop ou des Sex Pistols, le monsieur assure à lui seul un show acoustique de 30 minutes.

 

2 : « The Day We’ve Yet To Meet» C’est le moment où tu te dis mince ce n’est même pas encore Dropkick Murphys et c’est déjà la folie.  Incroyable, dès que Flogging Molly s’est mis à jouer, le Zénith s’est réveillé. Flogging Molly c’est comme le Joueur de Flûte de Hamelin, ils t’ensorcèlent puis tu suis sans  poser une seule question, magique. C’est ce que j’avais ressenti lorsque je les ai connus au Hellfest. On entend la mélodie de loin et en quelques secondes bim une envie irrésistible d’en trouver la source et de la suivre.

 


 

3 : « Devil’s Dance Floor » En fait ça va c’était vraiment l’accent de Glen Matlock qui était compliqué car on a pu comprendre l’histoire de la demande en mariage du chanteur avec la flûtiste avant que le titre ne commence. On est reparti pour un tour ! Il faut dire que ce titre est vraiment plus qu’entrainant et le public continue de se déchainer de plus belle. Je me rends compte que j’avais rarement autant aimé une première partie de concert ! Et puis, life is good, c’est eux qui le disent.

4 : «The State of Massachussett  » On est déjà vraiment heureux d’être là, l’ambiance est au top la salle est pleine, on vient  de se délecter, de danser, de sauter, avec Flogging Molly et BIM maintenant c’est la seconde claque qui te fouette en pleine face, voici les Dropkick Murphys.

5 : « The Boys are Back »  Non mais quelle idée les gradins…  Il suffit d’un morceau pour finalement me rendre compte que mon derrière ne tiendra pas sur sa chaise bien longtemps, on se laisse tellement emporter qu’il est temps d’aller slammer. Ciao

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6 : « The Warrior’s Code » La chute était lamentable il faut retourner s’asseoir, au final, on jouit très bien de la discographie du groupe d’ici. Et puis autant en profiter pour signaler à certaines personnes qu’elles gênent debout dans les escaliers ! Fosse = debout, gradins = assis, CQFD. Bon en fait je m’en moque un peu qu’ils soient debout mais il y a des enfants dans les gradins et c‘est tellement génial de se dire qu’un de leur premier souvenir de concert sera les Dropkick Murphys, il est juste de les aider à en profiter!

7  : «  Blood », If you want blood we’ll give you some, voilà, c’est tout.

8 : « Rose Tattoo» Evidemment qu’on profite de chaque instant du concert  (sauf peut-être quand tu vois un gars tomber lamentablement en escaladant une barrière et que ça te fait bien rire du coup tu regardes autre chose que la scène pendant quelques secondes… Promis il n’est pas blessé) et de tous les morceaux  joués mais on la sent bien cette osmose lorsque ce titre est annoncé. Que ce soit ton titre préféré ou pas, comme la majorité sur place, on se doit de chanter, et de chanter fièrement.

9 : « Prisoner’s song » Il y a eu des moments d’émotion, on passe par tous les états et parfois on commence à se dire qu’on est fatigué. Non, je me dis surtout que faire un article sur 10 moments clés ce n’est pas assez, il y a tellement à voir et à entendre. Comment font-ils ? Au-delà de la technique musicale, les Dropkick Murphys font preuve d’un talent scénique indéniable.

10 : « Johnny, I Hardly Knew Ya » of course, même si la setlist change d’un soir à l’autre on savait que les classiques, on n’y couperait pas, et MERCI.

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11 : « Out of Our Heads » bonus, car j’avais dit 10 moments… Mais c’est dur de s’y tenir car quand tu penses avoir un peu de répit ça repart de plus belle. Here we go here we go, et ce n’est même pas encore terminé, quelle soirée ! L’accordéon c’est génial ! Vous pensiez un jour pouvoir dire ça ? Je veux une cornemuse à Noël…

Ce qui est marrant c’est ce point commun entre Flogging Molly et Dropkick Myrphys. Je ne parle pas des influences musicales mais de la capacité à te faire croire que tu as 10 ans de moins un soir et 10 ans de plus le lendemain quand tu découvres tes ecchymoses. Il n’y a plus de raisons maintenant de rater leur prochaine visite à Paris !

Setlist Dropkick Murphys :
The State of Massachusetts
The Boys Are Back
The Gang’s All Here
Sunday Hardcore Matinee
The Warrior’s Code
Going Out in Style
Blood
Buried Alive
The Outcast
I Had a Hat
Barroom Hero / Do or Die / Never Alone / Boys on the Docks
The Fields of Athenry
(Pete St. John cover)
Forever
Captain Kelly’s Kitchen
Jimmy Collins’ Wake
(F)lannigan’s Ball
Curse of a Fallen Soul
Rose Tattoo
Prisoner’s Song
Caught in a Jar
Johnny, I Hardly Knew Ya
Out of Our Heads
Rappel:
I’m Shipping Up to Boston
Until the Next Time
 
Texte : Cindy
Photos : Mario
 
 

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