THE MIDNIGHT GHOST TRAIN + GUESTS @ LE GLAZART – 31/01/2018

Il y a des soirées qui défient les forces climatiques pour trouver refuge chez un sauveur arrivé à point nommé, notre temple du gras: La Glazart. Below The Sun nous avait programmé une affiche bien fuzzy au Batofar avec The Midnight Ghost Train accompagnés des talentueux The Texas Chainsaw Dust Lovers et la Seine n’aura pas eu raison d’eux.

N’oublions pas les troisièmes larrons de la soirée qui ouvraient ce soir. Malgré une date en suspens jusqu’au dernier moment, une petite assistance est déjà présente dès 19h30 pour accueillir les parisiens de The Absolut Never. On reste dans  THE thème de la soirée et ces petits gars font dans le blues sous amphets ou weed selon les moments. Un blues grunge en formation binôme qui décrasse bien en ouverture et qui ne paye pas de mine car le duo mène sa barque efficacement. C’est simple, crasseux par moment et bluesy sur d’autres, tout ce qu’on aime.

 

Ce qui est marrant c’est que la première fois que je voyais The Texas Chainsaw Dust Lovers c’était dans cette même salle avec également the Midnight Ghost Train en première partie. Dans mes souvenirs c’était surement un jour sans pour les amoureux de la poussière car depuis je les ai revus plusieurs fois et on peut dire que les petits gars savent y faire. Surtout avec un dernier album Film Noir qui est juste génial et créatif quand d’autres continuent à ressasser le même riff. Et puis le groupe a clairement sa fan- base venue spécialement. Le son est bon et le groupe joue entre son dernier opus et ses classiques. Film Noir balance de tout en live, entre le swing, le riff énervé, le saxophone et la voix dark cronner de Clem. Oui j’ai parlé de saxophone car la surprise de ce soir sera la présence d’Ismael le saxo de session pour “Martyr With The Plan” encore un titre de l’excellent Film Noir ( ce n’est pas du placement de produit mais pensez quand même à y jeter une oreille 😉 )

Bien sur nous aurons “Car Crash” qui fera plaisir aux fans de la première heure mais aussi du Me & The Devil qui clôturera ce set  avec l’excellent Summer Spleen qui envoie du headbangue bien nerveux pour le final. On résume, une setlist qui envoie de tout et même du saxo, des zicos qui avoinent, un peu d’humour, de l’énergie, de la présence et des gars sympas (important..). Il y a ce qu’il faut là où il faut…

Le temps de prendre une bière et de retrouver une salle qui s’est bizarrement un peu dépeuplée, le moment est venu de retrouver le pasteur Moss pour guider les brebis égarées loin du saint lord Riff. Ce soir c’est blues, c’est groovy et surtout heavy. Un son quasiment trop fort qui écrase la majorité des premiers titres et mettra un peu nos oreilles en souffrance mais le retour à la normal viendra vite et la voix de Steeve Moss reprendra le dessus. Naturellement c’est le dernier album qui sera mis en avant mais alors qu’il se trouve plus posé sur cette galette, le train fantôme n’est jamais calme en live et des titres comme “Red Eyed Junkie Queen” balance la sauce pendant que “The Watchers Nest” délivre une grosse leçon de blues. C’est un peu ça ce soir, retour sur l’histoire du blues avec  le monstre Moss  animé par cette musique comme un pantin du démon de la croisée des chemins.  C’est clair que les américains ont le rythme dans le sang et quand on retrouve les classiques du groupe c’est le moment de lâcher enfin les fauves. “A Passing Moment of Madness”, “BC Trucker” ou bien le spécial “Gladstone” font toujours autant bien à nos oreilles. Le seigneur du riff continue à nous montrer la lumière et c’est son messager qui nous guide, c’est dans un final aux allures de prêche gospel que le pasteur Steve Moss conclura en chœur et dans la joie et l’allégresse ce prêche qui en aura béni plus d’un.  De cette façon là, on est prêts pour revenir demain nous confesser .

Cette soirée sauvée par le Glazart, paroisse du gras, et organisée par Below The Sun, apôtre du gras, aura tenu les promesses que la belle affiche laissait prévoir. La musique a été plus forte que la météo et a vaincu !

The Riff against the weather.
Bravo encore à Below The Sun pour l’organisation de cette date et de défendre ainsi la scène alternative.
Texte : Anthony
 
 

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