
Pour ceux et celles qui me connaissent vous savez que j’adooooore les reprises. C’est en creusant dans cette direction que j’ai appris un truc très con : Quand une chanson est bonne, elle est bonne (Oh ta gueule Jean-jacques je sais ce que tu vas dire). Peu importe dans quelle style elle est reprise, la chanson va sonner quoi qu’il arrive. Et ce n’est pas les Finlandais de Steve ‘n’ Seagulls qui vont me contredire…
Sensation youtube de 2014 avec leur reprise bluegrass de « Thunderstruck » d’AC/DC, le quintette n’a cessé depuis de tourner à travers le monde, enregistrant 2 albums et semant les graines de la teuf partout où ils passent…
Sur le chemin du Trabendo où ils allaient jouer ce soir-là, une question me tarabustait (bim dans ta gueule le Scrabble !!) : Quel serait le public d’un groupe de reprise ? Dès que je suis arrivé au Trabendo j’ai eu ma réponse : de tout mais comme rarement j’n’ai vu. Des vieux rockers, des jeunes punks, des métalleux, des bobos. Tout le monde était réuni sous une même bannière : celle de la teuf…
La soirée a démarré avec le set de Mr Yéyé…
On va mettre les choses au clair tout de suite, ce n’est vraiment pas ma came du tout du tout mais ça ne veut dire que c’est de la merde, au contraire (beaucoup de gens trouvent que j’ai des goûts de chiotte et avec raison)…
Dans les points positifs, les zicos avoinaient pas mal du tout, mention spécial au batteur qui m’a bien bluffé. Puis Mr Yéyé lui même, le chanteur, était très à l’aise dans son rôle et ne cessait d’haranguer la foule pour les gagner à leur cause. Puis viennent les chansons. Moi c’est surtout là que ça coincait. Elle sont énergiques, bien écrite ça ya pas à dire mais moi ça m’en touchait une sans faire bouger l’autre…
Bref je vous suggère de vous faire votre propre idée de Mr Yéyé, ça vous parlera p’têt plus qu’à moi..
Ensuite les finlandais sont montés sur scène, visiblement content d’être là et remonté à bloc. Et là il s’est passé un truc que je n’ai pas souvent vu. On dit que la musique fait voyager, t’emmène dans des contrées lointaines tout ça tout ça. Bah Steve ‘n’ Seagulls font le service 3 étoiles. En 2 temps, 3 mouvements on se retrouve à la fête du village de Rovaniemi (et ouais ma gueule, le village du Père noël). Au départ c’est un peu ce qui me faisait peur d’aller voir Steve ‘n’ Seagulls au Trabendo. Est ce que ce ne serait pas « trop gros » pour un « groupe de reprise » ? Bah forcé de constater que non parce que les mecs avoinent avec sincérité et charisme, embarquant tout le monde dans leur délire…
Et ce n’est pas qu’une blague, un vague « Coverband ». Ca joue sa race ! Et les harmonies vocales sont top.
Petit point intéressant à signaler pour ceux et celles qui étaient là. Le futale de Pukki, le contrebassiste avait, faut le dire, un style de ouf. Et bah il fût confectionné par Sarah, chroniqueuse à The Unchained et fan invétéré du groupe… The Unchained toujours là où on en a rien à foutre d’où il est…
Un autre truc qui fût (non ce n’est pas un jeu de mot sur futale) c’est le public. Comme je le disait plus haut, il y avait de tout et tous prenaient leur pied comme ils voulaient mais tous ensemble. Il y avait le couple de bobo qui avait sûrement un acide qui était mal passé et qui dansait comme des cowboy. Il y avait la femme de 40/50 ans qui retrouvait un bout de sa jeunesse et qui prenait quelques photos avec son téléphone en se dandinant légèrement et c’était bien assez pour elle. Dans les premier rangs y’avait les métalleux qui n’ont toujours pas compris qu’ils ne gueuleront pas plus fort que le mec avec un micro mais qui essaient quand même…
Bref une bonne teuf et un bon exemple que peut être tous ensemble et se respecter tout en prenant son pied à sa façon…
Quand il repasse par Paris, courez les voir vous allez kiffer, I know I will…
Texte : Ru5ty
Photos : Marion Frégeac
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