
« Can’t explain the feeling that you make me feel ». The Darkness a toujours eu une place spéciale dans mon cœur de rockeur (mais qu’est-ce que tu fous là Julien Clerc, retourne jouer avec ta métisse et nous casse pas les couilles!!).
Alors quand j’ai su qu’ils venaient à Paris pour défendre Pinewood Smile, leur 5e album studio j’ai direct voulu aller les voir, déjà parce que je ne les avais jamais vu en live, mais aussi pour faire le lien avec l’interview de Justin Hawkins que vous découvrirez dans le prochain numéro de The Unchained…
Je me suis donc pointé au Trabendo et en plus bien accompagné parce que non seulement j’étais avec Marion « Mamzelle Bulle » Frégeac, ma photographe de choc mais aussi par Cindy, une autre fan du groupe…
On arrive pour 19h30 (heure sur le billet) pensant qu’on allait se prendre une bière histoire de avant de voir la première partie : que nenni (ah ouais quand même on en est à ce point-là). A peine on met le pied dans le Trabendo que The Blackfoot Gypsies montent sur scène…
Ce groupe originaire de Nashville fût une putain de bonne surprise. En formation Guitare, basse, batterie et harmonica, ils avoinent à fond la caisse un blues rock déjanté et fun. Le chanteur/guitariste Matthew Paige (que j’ai envie de renommer « cap’tain awesome pajamas » vu son costume de scène) fait le show, se donne à fond, sans tirer la couverture vers lui. Des solos de batterie, d’harmonica et même de basse (assez chanmé d’ailleurs faut le dire) ont lieu au milieu de leurs morceaux blues rock mais teintés de punk ou même de country…
Leur set fût quasi non-stop, chauffant bien la salle avant l’arrivé de The Darkness…
Ils ne se firent pas attendre, et dès le changement de plateau, les 4 zicos débaroulent (qu’est ce que je kiffe ce mot^^) sur scène prêt à envoyer la sauce. Déjà y’en a 2 qui sortent du lots. Evidemment, Justin Hawkins est le frontman flamboyant par excellence, il est peut être le seul qui peut consoler les gens comme moi qui n’ont pas eu l’occasion de voir Freddy Mercury en live. Mais il y a aussi Frankie Poulain, le bassiste, dit Mr La classe. Honnêtement ce mec pourrait bien détrôner Georges Abitbol au titre de « l’homme le plus classe du monde ». On croirait qu’il est tout droit sortie de The Get Down avec son pattes d’eph et son afro…
Mais bon stop les reines du shopping, on est là pour parler zic…
Et ça, The Darkness connaît. Pendant près de 2h les mecs vont envoyer leurs meilleurs titres avec un son et une énergie à couper le souffle. Justin Hawkins est généreux avec le public, rigole avec nous, fait des vannes à tour de bras. Mais pas que avec le public. Un moment assez rare pour être signifié : Les photographes étaient entassés devant la scène pour les 3 premiers morceaux (c’est la règle sur tous les concerts mais ça vous vous en branlez), et au moment où ils sont sortis de là, Hawkins les a remerciés de prendre de belles photos et de ne pas hésiter à les photoshopper à mort pour qu’il ait l’air plus beau et son cul aussi (chose que Marion n’a pas compris parce qu’elle le trouve très bien comme ça). Classe quoi…
Un autre moment qui m’a marqué c’est le titre One way Ticket : en plein milieu du morceau, les gars s’arrêtent, laissant Justin faire un monologue et expliquer le « Darkness Challenge ». Parce qu’équipé d’une précision laser, il peut atteindre n’importe quelle cible. Il désigne d’abord quelqu’un du public, qu’il vanne parce qu’il porte un pull avec des patches sur les coudes (are you an english teacher ?). Evidemment il va le rater, pour ensuite essayer d’atteindre un des ventilateurs au plafond. Echec encore une fois. Ce qui l’amène à dire : « Ouais vous avez raison, on devrait plutôt terminer la chanson ». 1, 2, 3, 4 et BOOM !!! C’est reparti comme s’il ne s’était rien passé…
Pendant tout le set, le public a vraiment l’impression de faire partie du public, à chanter avec le groupe. Et les chansons, putain quelles chansons !! Evidemment le rappel s’est terminé sur I believe in a thing called love.
Ce qui fût mortel c’est que Justin était en train de déconner sur scène avec sa guitare puis a décidé d’enlever sa combi moulante. Pour se foutre de sa gueule, le reste du groupe a entammé un jam de blues « à la you can leave your hat on ». Puis une fois confortable, il a continué à déconner, si bien qu’ils ont fait une version « lounge » de la chanson puis ont envoyé la purée une dernière fois…
Voilà ce que je kiffe chez The Darkness, ils suivent une règle de rock à laquelle je crois beaucoup : On fait ce qu’on fait sérieusement mais on se prend pas au sérieux…
Texte : Ru5ty
Photo : Marion Frégeac
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