
Ce dimanche soir, c’est le grand retour de WASP à Paris dans la salle mythique de Pigalle à l’occasion de la tournée Re-idolized : The 25th anniversary of the Crimson Idol qui, comme son nom l’indique, nous projette 25 ans en arrière, à l’époque de la sortie de leur album The crimson idol . Sorti en 1992 sur le label Capital Records, il s’agit d’un opéra-rock dans la lignée du Tommy des Who, lequel est sorti en 1969. The Crimson Idol raconte l’histoire de l’ascension et du déclin d’une rock star imaginaire, Jonathan Steel.
La soirée commence aux alentours de 19h30 avec un combo de heavy / power metal mélodique originaire d’Helsinki en Finlande, Beast in Black, qui vient de sortir leur premier album sur le label allemand Nuclear Blast : Berserker . C’est un groupe plutôt récent puisqu’il ne s’est formé qu’en 2015. N’étant à la base pas un fan de heavy metal mélodique actuel, j’ai beaucoup de mal à adhérer à leur musique évoquant vaguement du Sabaton. J’ai effectivement une préférence pour le heavy traditionnel des eighties. Tous les clichés du genre sont malheureusement réunis : Voix haut perchée, look de bikers et cheveux au vent. Seul point fort du concert : le groupe a ouvert son set sur une reprise d’un excellent titre de Judas Priest, Night Crawler . Qui plus est, ce titre figure sur l’un des meilleurs albums du groupe ainsi que le plus radical : “Painkiller”. Une fois le supplice terminé, le groupe quitte la scène.
Place donc aux vedettes de la soirée : WASP. L’Elysée Montmartre n’affiche pas complet ce soir malgré le statut quasi-mythique du groupe. Cependant, les fans du groupe ont fait le déplacement, arborant leurs plus beaux tee-shirts pour l’occasion. Dès son entrée en scène, WASP entame son set par l’intro de l’album de 1992, « The titanic overture ». Le groupe jouera dans l’ordre tous les titres figurant sur l’album tandis que des écrans projettent des images racontant l’histoire de cet opéra rock. Si le son est plutôt médiocre dans les 10/15 premières minutes du concert, il s’améliorera considérablement par la suite. Par ailleurs, je soupçonne fortement le légendaire vocaliste du groupe, Blackie Lawless, 61 ans, de chanter en playback tant son chant ne semble pas naturel. On lui laisse le bénéfice du doute. Malgré tout, je ne m’ennuie à aucun moment du set des américains, même si le groupe ne communique absolument pas avec le public. Je dois même dire que le temps file à une vitesse folle. A la fin de l’album The Crimson Idol , le groupe disparaît sous les acclamations de la foule avant de revenir à l’occasion de la traditionnelle séance de rappels. C’est alors le meilleur moment du concert puisque le groupe interprète ses titres les plus emblématiques notamment « The Real Me » (qui n’est autre qu’une reprise de la légende britannique The Who) avant d’enchaîner sur des hymnes comme « L.O.V.E Machine » ou « I wanna be somebody » (qui figurent tous deux sur le premier album éponyme de WASP sorti en 1984). Le groupe s’éclipse alors après avoir fait un salut rapide au public. Le temps était venu pour moi de rentrer chez moi, fatigué mais heureux !
Merci à Cartel Concerts.
Setlist :
The titanic Overture
The invisible boy
Arena of pleasure
Chainsaw Charlie (Murders in the New Morgue)
The gypsy meets the boy
Doctor Rockter
I am One
The Idol
Hold on to my heart
The great misconceptions of Me
——–
The Real Me
L.O.V.E Machine
Golgotha
I wanna Be Somebody
Texte : Mathieu
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