
POWERFLO – Powerflo
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Good Charlotte était au Bataclan il y a quelques jours et Aurélie n’a pas voulu en rater une miette !
Cette affiche assez éclectique trouvait son point de convergence dans le caractère de jeunesse de chaque groupe à l’affiche : de par les souvenirs de nos adolescences, ou par la fraîcheur des morceaux proposés par des groupes souvent attribués à la jeune gente féminine. Ce tableau n’est pas forcément séduisant pour tout le monde, et pour cause, la salle est à l’image de la réputation du public : plutôt jeune, et féminin. Mais quelque chose nous laissait présager que nous arriverions à passer une bonne soirée, et que nous aurions quelques bonnes surprises.
C’est ISSUES qui ouvrent le bal dans une salle qui commence tout juste à se remplir. La formation à deux chanteurs dont nous avions croisé le chemin au Slam Dunk Festival l’année dernière nous avait laissé de bons souvenirs, et malgré la particularité de leur musique, nous venions sans grand doute quant à la qualité de leur show. Pourtant, malgré l’énergie du groupe, la salle ne prend pas plus que ça, et les garçons semblent se heurter à un mur : constat que nous faisons avec douleur pour eux, tant ils ont l’air heureux d’être présents. L’ambiance se rechausse un peu sur l’un de leurs derniers titres, “COMA”, avant qu’ils n’arrivent finalement à faire danser une grande partie de la salle sur leur géniale “Hooligans” en fin de set. Bien qu’ils n’aient pas été très aidés par leur son, les garçons se sont donnés à fond, peut-être pas autant qu’au Slam Dunk (où la foule était endiablée, envoûtée par leurs titres détonants et dansants), mais tout de même. ISSUES est un groupe qui donne la pêche, et qui arrive (et c’est un exploit) à nous faire apprécier le vocoder et l’usage de samples à outrance, tant ils le font avec talent, et surtout avec le sourire, et leur bonne humeur.
Arrivent ensuite les tant attendus STATE CHAMPS qui embrasent la foule en un instant. Les garçons ont très clairement leur public ce soir, et cela se comprend tant leur travail est de qualité. La formation nous déverse un flot d’ondes positives, de bonne humeur, peut-être à la limite de la niaiserie parfois mais, bon sang, cela fait du bien, surtout dans ce lieu. L’audience chante (hurle… beugle !) leurs paroles avec joie, avec le sourire jusqu’aux oreilles. “Secrets”, “Elevated”, “All You Are Is History”, “Losing Myself” parmi d’autres raisonnent dans les moindres recoins de la salle, jusqu’au fin fond des balcons. On n’en peut plus de se dandiner, de danser, de sauter. Le temps d’un set, nous avons tous quinze ans dans nos têtes, et c’est cette ambiance que nous recherchons en effet : de la légèreté, un oubli des soucis, des prises de têtes, pour ne laisser que de la positivité, de l’amitié… Un sentiment de pureté. Un show impeccable, dont on ressort revigorés.
SLEEPING WITH SIRENS sont les suivants à fouler les planches. Le groupe de Kellin Quinn n’a plus besoin de convaincre le public devant lequel il se présente ce soir. Pourtant, certains plus récalcitrants se dirigent déjà vers le bar en grognant, n’appréciant pas la voix si particulière du chanteur, couplée à la “niaiserie” de certains morceaux et à leur étiquette “groupe pour adolescents” qui leur pend autour du cou. En effet, c’est quitte ou double. Pourtant, la formation a décidé ce soir de faire changer d’avis toutes ces mauvaises langues. A peine entrés que les garçons mettent le feu avec leur immanquable “If You Can’t Hang” ! Leur set est de qualité, les morceaux carrés, et quoi qu’en disent les mauvaises langues, les paroles du groupes fédèrent un groupe solide, qui lève son point et son majeur sur “Kick Me”. SWS est peut-être un groupe “pour la jeunesse”, mais ils font leur travail correctement et intelligemment, en offrant des pistes de réflexions pour des problèmes que les adolescents rencontrent chaque jour. Une révolte mignonne certes, mais bien réelle, et bien nécessaire, car cela apporte un semblant de soutien, que l’on retrouve dans la communion qui se vit lorsque “The Strays” est jouée. La foule se donne à fond, le pogo léger, mais bien présent, et c’est tout ce qu’on leur demande. La chaleur du groupe et leur efficacité scénique font le nécessaire pour assumer un set irréprochable, et perpétuer l’ambiance de la soirée.
Après une longue attente, c’est enfin au tour de la tête d’affiche, GOOD CHARLOTTE, de faire son entrée. C’est alors une foule entière qui se retrouve jetée en pleine adolescence. Aux premières notes de “The Anthem”, nous avons tous une dizaine d’année subitement. La formation nous offre une compilation formidable de leur carrière. On y retrouve “My Bloody Valentines”, “The River”, “Dance Floor Anthem” parmi tellement d’autres. La fosse est bondée, pleine à craquer.
Ce Samedi soir, le Gibus propose une soirée entière dédiée au post-rock / shoegaze et au Noise. Au vu du programme de ce concert, nul […]
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