Chroniquer l’album d’un groupe que tu connais et que tu aimes bien c’est cool, ça a ce petit côté familier que tu as plaisirs à retrouver. Mais chroniquer l’album d’un groupe que tu ne connais d’Ève ni d’Adam c’est un feeling tout aussi fort. Ça a des airs de first date après un match Tinder. Ils ont l’air pas mal, voyons voir ce que ça donne en profondeur…
C’est dans cet esprit que je me suis attelé à l’écoute de l’album V.I.T.R.I.O.L des Radical Suckers, trio de punk hardcore français. Formé à la base en duo par Robin et Jérémy, respectivement chanteur-guitariste et bassiste en ’99. Premier EP en 2011, ils furent rejoint en 2013 par le batteur Antoine et tout récemment par Clément qui reprendra la basse. La bête Radical Suckers est tout simplement prête à sévir et elle ne fait pas dans le propre… Tout ce que tu as à faire c’est d’appuyer sur play et entrer dans leur univers…
L’album donne le ton dès l’ouverture avec le morceau “hardcore” (dont le clip vient de sortir), rythmique punk et sonorité grasse plus apparenté à du garage ou du stoner. Le groupe n’a pas l’air de s’emmerder avec les appellations de style si cher aux journaleux « classique ». Ils font ce qu’ils font et ils le font bien. Il se disent autant inspiré par Pantera que par Korn ou même Led Zepplein ou Jimi Hendrix.…
Une fois que les lions sont lâchés, ils ne ralentiront pas le cadence sur les 11 titres de l’album. Les amplis sont à 11, ça joue vite, ça joue fort quitte à rappeler par moment le gang de Lemmy. 11 semble définitivement être un nombre fétiche pour le groupe, leur premier ep étant sorti le 11 septembre 2011 (coïncidence?)… Le premier single de cet album est “Sex Slave” (dont vous pouvez découvrir le clip)…
Une question demeure, que veut dire cet acronyme… ?
Radical Suckers, V.i.T.R.I.O.L. est sortie le 24 mars 2017
Texte : Ru5ty
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