
Nous vous avons déjà parlé de The Long Escape ; ce soir, nous vous présentons Dim The Lights, le premier opus du projet solo du frontman de la formation parisienne. A travers ce dernier, Kimo a choisi de nous montrer que ses compositions sonnent aussi bien à la guitare électrique qu’acoustique et de nous offrir un album très personnel. Il nous fait partager son univers et nous ouvre une petite porte dans sa tête.
Dès le premier titre, nous ne sommes pas dépaysés. On reconnait les sonorités de la musique que Kimo a pu nous présenter jusque-là au travers de sa formation : peu communes, qui font à la fois toute sa difficulté d’appréhension et toute sa beauté une fois que nos petites oreilles de profanes ont chopé le truc. « Chameleon » s’ouvre alors sur une intro à la guitare acoustique, aiguë et percutante dès la première note, bientôt rejointe par la voix mélancolique de Kimo. Le refrain prend une autre couleur et gagne en profondeur avec la guitare électrique. Nouvelle approche en douceur pour « Close To The Edge » et sa guitare acoustique qui donne une impression de se balancer, doucement, au rythme de la musique, au bord du gouffre. Mais on ne chute pas, et on passe à « Dim The Lights », le titre éponyme de l’album, tout en notes posées, délicatement, doucement. On note l’apparition du piano sur « Fast Forward », titre à la sonorité définitivement plus jazz que le reste. On se laissera porter par les changements de tonalités et les arpèges de guitares sur le pont du titre.
Je suis moins séduite par « I will Protect You », trop monotone à mon goût. Je ne m’y attarde pas, je passe directement à « Irreversible », bien groovy et très rythmée. On continue la balade le cœur un peu plus léger avec « Lower the Bridge » et « Sabotage », titre pour lequel Kimo a choisi de faire un clip, et on clôture cet opus avec « Time ». Ce dernier titre guitare/voix est à l’image du reste de l’album : doux, plein de mélancolie et très mélodique. L’album est fini, mais ce n’est qu’un au revoir.
En conclusion, Dim The Lights se place à mille lieux du rock pur et dur distillé par The Long Escape. Kimo a su faire la part belle à la guitare acoustique et au piano et nous offre ici un album propre, à la prod nickel, sincère et bourré d’émotions dans lequel flotte un sentiment de mélancolie.
Kimo, Dim the Light, sorti le 13 Septembre 2016
Texte : Camille
Laisser un commentaire