DROPKICK MURPHYS + GUESTS @ ZENITH DE PARIS – 28/01/17

Samedi soir, on avait rendez-vous avec le gang de Boston qui venait défendre 11 Short Stories Of Pain & Glory, leur 9e album studio. On arrive donc au Zénith (qui ressemblait à un showroom de Lonsdale le temps d’une soirée) prêt à en découdre, danser et chanter avec les irlandais de Dropkick Murphys, mais pas que…

Bon on n’a pas le droit de prendre de photos des premières parties, mais comme on vous aime bien chez The Unchained, on va vous les raconter quand même…

La messe commence avec le set de Lion’s Law , groupe de Oï de paris. On sent qu’ils ont écouté les grands groupes des années 80 sans pour autant passer passéiste. C’etait un set avec beaucoup d’énergie et de mélodies pour une position pas facile, celle d’ouvreur de la soirée…

Ensuite est venu Skinny Lister, l’autre bonne découverte de la soirée. Le groupe de Londres venait pour la première fois jouer à Paris et y faire découvrir ses chansons. On aurait dit les enfants de Shane Mc Gowan et des autres Pogues. Chansons à boire, faites pour danser et chanter ensemble..

La 3e et dernière partie c’était un autre groupe de Boston, les punk hardcore de Slapshot. Bon là je dois dire que perso c’est pas du tout ma cam mais que ce qu’ils font, ils le font bien. Si tu kiffes le punk hardcore à la The Exploited, tu vas kiffer Slapshot

Après ces 3 premières parties hétéroclites, la salle était cuite à point et prête à accueillir Dropkick Murphys. Sous les clames de la foule qui entamait le chant typique : « Let’s go murphy !!! »

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Le groupe débaroule sur scène et entame l’instrumental qui ouvre le dernier album : “The Lonesome Boatman”. S’en est suivi un florilège de ce qu’ils font de mieux. On remarquera qu’ils ont laissé un peu derrière eux leurs débuts punk/oï au profit de chansons plus taillées pour les grandes salles. Ça se voit d’autant plus sur les morceaux de 11 Short Stories Of Glory And Pain. Des chansons comme “First Class Loser” ou “Paying My Way” sont faites pour chanter tous ensemble, moins « violentes » que sur leurs précédents albums mais tout en gardant l’énergie qui caractérise Dropkick Murphys…

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On sent le gang de Ken Casey plus mature, tout autant énergique mais moins agressif…

L’autre truc qui m’a frappé c’est l’ambiance générale. Le temps d’une soirée le Zénith de Paris s’est transformé en pub irlandais géant. Dans tous les coins ça picolait, discutait et dans la fosse on relevait ceux qui tombaient durant les pogos et même des coups de coudes dans le nez expliquaient aux quelques connards de nazillons venus pour l’occasion qu’ils n’étaient pas les bienvenus… (bravo cam!)

Parce qu’un concert des Dropkick Murphys c’est une histoire de famille, une famille qui se tient les coudes et qui dégage les indésirables…

Presque tous les grands tubes du groupe y sont passés (personnellement, j’ai été déçu de ne pas entendre “Dirty Glass”), avec de grands moments forts comme lorsqu’ils ont dédié un des morceaux à une de leurs fans, qui les avait interviewés en 98 à l’âge de 14 ans pour son lycée et qui était dans la salle et ceci en cloque jusqu’aux yeux. Évidemment l’un des autres grands moments fût lorsqu’ils ont joué “I’m Shipping Up To Boston”. A ce moment là, la fosse ne faisait qu’un, tout le monde sautant à l’unisson et reprenant les paroles de la chanson…

S’il fallait trouver une critique à leur performance, ce serait dans les mécaniques un peu trop écrites. C’est devenu un réflexe que lorsqu’ils entament “Kiss Me I’m Shitfaced” les nanas montent sur scène. Ce n’est plus dans le délire du moment, c’est acquis…

Mais bon même avec ça, Al Barr et ses copains ont avoiné un set de ouf qui te laisse avec des bleus plein le corps mais on est  bien content de les avoir…
So until next time, it’s farewell not goodbye…
Texte: Ru5ty
Photos: Mario Ivanovic

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