
C’est deux soirées archi complètes qu’Airbourne avait calées dans son agenda en ce début de mois de décembre. Une tournée européenne pour Breakin’ Outta Hell qui bat son plein et un passage français qui fait salle comble sur toutes les dates. Du coup c’est pour la deuxième parisienne qu’on allait découvrir pour la premier fois les Australiens en live indoor. Du hard à l’ancienne et qui nous manque un peu, des prestations allumées et à 200 à l’heure pour défendre un album taillé pour le live et ceci dans un trianon rempli. Le programme est prometteur.
Mais pour le moment c’est Leogun qui s’occupe de chauffer tout ça. Ça risque d’être rapide car le Trianon étant déjà bien chargé dès 19H45 et la bière coulant déjà à flots… Le public qui a sorti les T-Shirts de se groupes de Hard Rock préférés, surtout AC/DC (normal, quoi), n’attend plus que le feu vert pour se lacher complètement. ça ne se fera pas avec les londoniens d la première partie, tournant plus dans un rock n’ roll certes bien cool mais sans cette folie et cette rythmique entrainante du HARD version australienne. Pa contre le groove ils l’ont et l’école londonienne du rock n’ roll s retrouve dans la musique de Leogun. Les titres retiennent l’attention et font tinter l’oreille. Entre blues, soul et rock n’ roll le set présente un mix de leurs capacités avec un frontman qui donne du côté de Robert Plant dans la voix. Une mélodie qui sait se faire catchy par moments et plus sexy sur d’autres, un petit côté Queen of the Stone Age en influence se fait ressentir. Au dela de ça, le groupe n’est pas dans ses débuts et sait gérer le live pour un set saura capter l’attention d’une bonne partie du public pendant ces 45 minutes. Bien cool pour une première française. Leogun ne révolutionne rien mais propose un rock n’ roll bien dosé dans les influences, faisant penser à un Rival Sons, ce qui n’est pas une mauvaise chose.
Du coup après une brève pause, lié tait temps de retourner dans la salle si on voulait voir quelque chose étant donnée que le Trianon est rempli à raz le bord. Un entrée en matière version Terminator et c’est un camion roulant à tombeau ouvert qu’on va se prendre de pleine face. “Ready To Rock” adéquate et en choeur pour le départ, il ne reste plus qu’a accrocher sa ceinture. car tu sais que ça va secouer. Explosion du Trianon avec un Joel O’Keeffe déjà à 200 % et un Hard Rock qui balance comme ce n’est pas permis. On continue d’enchainer direct en restant sur du Black Dog Barking, comme affiché sur le backdrop, avant d’attaquer le dernier en date avec Breakin’ Outta Hell et un nouveau backdrop dévoilé. C’est l’hymne Rivalry qui ouvre la danse et on ne peut pas dire que ça sonne pas enlève. Hymne en puissancee guidé par la pile Joel O’Keeffe. Le public est déjà bien en sueur. On reprend la cadence sur “Girls In Black” et la pluie houblonnée commence à s’abattre sur le Trianon. Intenable le Joel, vous l’avez compris. Parcourant et jumpant de long en large la scène , il est difficile d lui demander de baisser le rythme tellemet qu’on s laisse entraine nous aussi par cette énérgie. Le Hard, le vrai, c’est ce soir. Après un extrait plus bluesy sur “It’s All For Rock N ‘Roll” , on reprend la séance d sport sur Down Of You avant une nouvelle explosion sur “Breakin’ Outta Hell”. Pas besoin d vous décrire la scène, joyeux bordel dans tout les sens, avec le smile sur le visage de chacuns. Ce soir, on ne pense plus, c’est l’heure du Hard, one déchaine et en prendre plein les oreilles. Du rock n’ roll à toute les sauces et sur tout les titres (ou presque), on retrouve clairement l’héritage des patrons d’AC/DC jusque dans certaines gimmicks de Joel, mais ceci est pas pour déplaire, bien au contraire. Une attitude et un sens du riff qui rappelle le patron Young et David Roads et Justin Streets en métronome dans les mêmes attitude live comme le sont ou l’étaient Malcom et Cliff Williams. Mention spéciale à Ryan O’ Keeffe derrière sa batterie car le charisme de Joel c’est quelque chosee mais le Hard Rock d’Aribourne ne serait rien sans son frère gardien du rythme qui ne laisse rien passer. Une grosse frappe pour un rythme en chevauchée qui ne cessera pas.
La salle est bouillante et le plancher ne cessera d’onduler sous les jumps du public. Joel est carrément en forme, et même s’il ne grimpera pas sur les possibles hauteurs de la salle, il ira tout de même prendre son bain de foule pour jouer au milieu du public sur les épaules du vigile. Encore debout pour le rock n’ roll ? Joel jouera un peu avec le spot lumineux pendant « No Way But The Hard Way » et « Stand up fo Rock n’ Roll » mettra une derniere claque AU Trianon pour cette deuxième soirée.
Le public encore en feux sur cette dernière, continuera à chanter alors que le groupe est déjà dans les backstage. Et c’est de bruits d’hélicoptère qui étonneront ans la salle, le retour est annoncé par « Live It Up ». La pluie de bières n’est pas finie et Joel sortira ses dernières munitions pour le public. Un appel à un dernier coup de folie et « Runnin’ Wild » finira de mettre par terre le Trianon qui n’aura rien compris à ce qu’il lui est arrivé ces deux soirs de suite.
Ces australiens ont le Hard dans le sang et on peut clairement le confirmer ce soir après ce PUTAIN de live. Ce fut tout simplement une claque comme il est rare d’en avoir. Un condensé de tubes et d’hymnes pied au plancher sans lâcher la mesure.
Ce soir le Hard n’a pas dit son dernier mot !
Merci à Olivier, Replica Promotion et Live Nation.
Texte: Anthony
Photos: Mario Ivanovic Photography
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