DOPETHRONE – 1312

Difficile, certes, d’écrire quelque chose de consistant quand ça concerne une sortie d’ E.P. 3 titres mais c’était tout simplement l’occasion pour moi de parler de Dopethrone car nos chers amis québécois ont de putains de groupes (en dehors d’une certaine soupe) et on en parle pas assez. Du coup, Dopethrone est ma sélection du mois pour promouvoir un peu la vrai amitié franco-québécoise  !

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Après une tournée canadienne et européenne en partie avortée et repoussée suite à des complications physiques (fracture au niveau de la jambe alors qu’elle avait passée par les plus gros festivals d’Europe dont le Hellfest ainsi que le Maryland Deathfest aux Etats Unis). Eh bien les québécois ont prouvés qu’ils n’étaient pas du genre à se laisser abattre et du coup, dès que l’occasion s’est présenté, Dopethrone est reparti sur les routes dès juillet sans le trône que certains aiment utiliser mais après ça dépend duquel on parle… de trône… Écumer les clubs d’Europe avec leur son bien poisseux pour les rendre encore plus crades qu’ils ne sont,  ils n’attendaient que ça.

Pour l’occasion, ils marquent le coup avec un nouvel E.P. 3 titres en téléchargement sur Bandcamp pour se faire plaisir et faire plaisir. Gratuitement ou avec une contribution, fais ton choix, mais le soutien c’est quand même cool mon gars et puis le gras c’est la vie !

1312 c’est son nom avec 3 titres qui balancent du cent pour cent crasse auditive pour te surcharger la dose en cholestérol sonore. Rien de bien neuf sous le soleil d’Hochelaga  et c’est exactement ce qu’on recherche. On continue dans la lignée des précédents et c’est Satan qui est tout simplement content. “Shot Down”, 1er extrait qui a été mis en image par Clément Collot  ( Leader du groupe parisien Texas Chainsaw Dust Lovers) avec un petit condensé pédagogique est ma foi, fort intéressant  et c’est du cent pour cent poisseux. Un groove assez sexuel et malsain à la fois, c’est du bien sale sous une chaleur pesante dans   un corps à corps endiablé avec les succubes de Satan. Et c’est ça qui est bon. Du lourd, enfumé et méchamment groovy. La voix de Vince fait le reste pour l’ambiance Dopethrone, le son du groupe est maintenant reconnaissable. Pendant ce temps, “Drifter” ralentit sérieusement la cadence et ça devient beaucoup plus pesant vers un doom sacrément poisseux. Satan n’est pas loin et la chaleur des Enfers se fait bien sentir. Dégoulinant et diabolique.  Du coup on se laisse aller sur le 3eme titre et on finit sur un “Skag Reek” un peu plus enlevé pour se noyer sous une couche asphyxiante de riffs bien sales et une ambiance poisseuse à souhait.

Comme vous voyez, c’était histoire d’attendre le prochain album mais ça fait plaisir aux oreilles en tout cas. En plus de tout ça, ils ont repris actuellement la route et ils repasseront par chez nous fin octobre avec une couche de crasse agrémentée de Fange et Fistula. De quoi bien préparer l’hiver ou bien continuer à transpirer, et là pour une bonne raison…

Texte : Anthony

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