
Ancien de la Boucherie Moderne, il y a quelques années, Piet DuCongo officie à Jemelle, en Belgique, dans son shop privé et en guest de gauche à droite. Cet artiste à l’univers décalé, un peu comme un « joli bordel » où art brut, « mash-up » et couleurs claires s’entrecroisent, a particulièrement attiré mon attention. Chaque pièce, chaque toile, raconte une histoire et demande de l’attention afin de décrypter le message, l’idée ou le sens, appelez ça comme vous voulez mais moi… J’adore !
Piet n’est pas seulement peintre et tatoueur mais musicien dans un groupe d’électro post-punk, Das Pathetick ! Oui ! Encore un qui a plus d’un art dans son poche.
Salut Piet ! Peux-tu nous dire en quelques mots qui tu es ?
Je suis Piet DuCongo, je tatoue depuis plus ou moins 10 ans. Accessoirement, je fais aussi du dessin, des installations, j’ai un groupe d’électro punk et j’organise des concerts aussi de temps en temps les « Die congo’s nights ». Donc voilà le panel de mes activités.
Piet DuCongo, Pourquoi ?
J’avais lu un article à la con sur les acteurs porno qui prenaient souvent comme nom de scène, le nom de leur rue, donc voilà ça m’a fait rire de faire ça aussi .J’habite rue du Congo. Piet c’est Pierre en néerlandais, ça me faisait rire de prendre des attributs de la Belgique (le Congo et le flamand) qui ne correspondent en rien avec qui je suis…
“Mon travail est fort influencé par la musique, par l’idéologie de l’indus, du punk, du « Do it yourself » et l’expérimental.”
Est-ce que tu peux me raconter un peu ton parcours artistique ? Jusqu’au moment où tu a eu envie de tatouer ?
J’ai fait pas mal d’années dans différentes écoles d’art, ça a pas mal tourné autour du dessin et de la peinture, la vidéo et les installations. Après mes études, j’ai un peu décroché du dessin parce que je n’ai jamais vraiment cherché des expos ou des trucs pareil, donc j’amassais des dessins pour pas grand chose et bon…dessiner dans ton atelier tout seul à un moment ça te rend un peu autiste…. Donc je suis plus parti dans la vidéo, ça prend moins de place, et principalement le VDjing [Animation visuelle projetée, ndlr] où là tu as un rapport direct entre ce que tu fais et le public pendant les concerts. J’aimais bien cet aspect du VJing, c’était moins autiste comme technique que le dessin. Je faisais ça pour des soirées ou avec des groupes que je connaissais au début puis au final pour mon groupe Parodick Rivers, du breakcore bootleg, et maintenant Das Pathetick. Puis j’ai commencé à me faire tatouer. Le tattoo m’a semblé une bonne manière de recommencer le dessin, tu as un contact direct avec le client, tu travailles avec lui, t’es pas tout seul dans ton atelier. J’aimais bien ce côté échange et ça a été un bon moyen de redessiner et le client repartait avec son truc, tu ne te retrouve pas avec trois millions de dessins qui servent à rien dans un coin de ton atelier. Enfin voilà j’aimais bien ce rapport direct de l’emploi du dessin dans le tattoo.
Je pose cette questions à chaque artiste parce que je la trouve très intéressante de par les réponses différentes, comment s’est passé la transition du dessin à la peau ? As-tu beaucoup appréhendé ou au contraire c’était relativement « facile » ?
Non ça n’a pas été facile, surtout que ça faisait des années que je dessinais donc tu as une certaine aisance que tu n’as pas du tout quand tu commences à tatouer, forcément. Il a fallu déjà adapter le dessin à mon niveau technique de tattoo, vu que quand tu commences, tu n’es pas forcément un champion ! En plus je n’ai pas eu d’apprentissage donc j’ai commencé tout seul, à l’arrache, il faut carrément revoir ton dessin à la baisse, pour simplifier au cas où tu merdes, pour pouvoir rattraper après. Donc ouais il y a quand même une grosse adaptation de ce que je faisais en dessin au tattoo.
Où est ce que tu officies ?
J’ai mon shop privé à Jemelle, en Belgique et en guest à Paris, Berlin, Prague, Toulouse entre autre.
Avec tes mots à toi comment tu décrirais ton style ?
C’est pas mal influencé par le collage, le cut-up [Technique littéraire de William S. Burroughs, ndlr]. Dans un certain sens, mes dessins sont des collages, je travail beaucoup par documents. Je fais des recherches d’images, ensuite je reprends vraiment des petits éléments sur mes différentes sources qui proviennent de mes centres d’intérêts assez variés, voir opposés. Je mixe un peu tout ça et essaye d’apporter un décalage par rapport aux documents de départ. C’est ce qui m’intéresse, introduire une marge de décalage et d’erreur.
Ton style est quand même très atypique, quel est la clientèle que tu attires le plus fréquemment ?
Je n’ai pas un client type mais souvent, avec mes clients, on a les mêmes goûts musicaux.
Mon travail est fort influencé par la musique, par l’idéologie de l’indus, du punk, du « Do it yourself » et l’expérimental. Je suppose que ça doit se ressentir dans mon travail et que du coup ce que je fais attire ce genre de personne.
J’ai pas envie de tatouer que des avocats ou médecins c’est un peu dommage si le tattoo devient un produit de luxe, ce n’est pas trop ça à la base pour moi l’esprit du tattoo.
Du coup est ce qu’on peut dire que tu as un thème de prédilection ? Ou c’est selon l’inspiration ?
Non je n’ai pas de thème de prédilection, après il y a des trucs assez récurrents dans ce que je fais comme le moyen âge, l’art religieux en général ou l’art brut, donc j’ai quelques influences comme ça assez marqués. Mais au niveau des thématiques, je pense que je suis assez ouvert, après il y a beaucoup de trucs du old school qui reviennent genre les animaux, les femmes, les armes, c’est mon côté un peu traditionnel du tatouage. Je suis assez old school thématiquement parlant même si du point de vue visuel ce n’est pas trop ça ! L’esthétique asiatique m’influence aussi pas mal dans le dessin, ce n’est pas toujours flagrant mais c’est quelque chose qui m’intéresse et ça fait parti des classiques du tattoo. Le jap’ [style japonais, ndlr] ou le old school, j’essaie de les revisiter, d’être plus dans la thématique que l’esthétique.
D’ailleurs d’où ça te vient cette inspiration ? Ces collages, ces hybrides, cet effet brouillon mais clair à la fois, d’où ça te viens ?
Je suis un peu un boulimique du visuel. Je suis toujours en recherche d’image à travers des livres, des expos, affiches, pochettes de groupes…etc. Mes influences viennent de tout ça ! Le moyen-âge, l’art religieux et l’art brut c’est clair aussi que ce sont trois de mes grosses influences ! La musique aussi ! La musique et l’image ont toujours été fort liées par les pochettes, les t-shirts, les affiches de concert etc… c’est clair que c’est une esthétique qui m’a fort influencée aussi !
Pourquoi tu n’accordes pas trop d’importance à l’esthétisme ?
Parce que la technique et l’esthétisme ça peut très vite être des fins en soi. Ça plait aux gens parce que c’est beau, parce que c’est bien fait, du coup c’est facile à porter et ce n’est pas du tout l’aspect qui m’intéresse ! Je préfère qu’on ce dise au premier abord : « Oh putain c’est trash ! C’est mal fait !» Et c’est quand tu prends le temps de regarder le tattoo que tu peux voir que ce n’est pas si mal fait que ça ! Je trouve que c’est une facilité quelque part quand c’est séduisant aux premiers abords. Quand tu regardes l’histoire du tattoo, à la base, c’était quand même quelque chose d’un peu trash ! Qui n’était pas facile à porter. Qui, d’une certaine manière, te coupait d’une certaine partie de la société. On dit souvent que je ne respecte pas la tradition du tattoo mais je pense que d’un coté en faisant ça, j’essaie de la respecter. Je pense que ça doit rester un acte de marginalisation, enfin le mot est peut être un peu extrême, mais disons de différenciation! Maintenant que le tattoo est à la mode, l’esthétisme peut être une fin en soi. On achète un tattoo comme on achèterait un t-shirt ou des pompes. Tu retrouves fort ça, je trouve, dans la nouvelle tendance des petits flashs à la mode pour le moment. C’est devenu un instrument esthétique un accessoire qu’on achète et pour moi ça doit être un peu plus que ça !
C’est devenu un instrument esthétique un accessoire qu’on achète et pour moi ça doit être un peu plus que ça !
Alors que penses-tu des gens qui se tatouent simplement pour l’effet de mode ?
Disons que ce n’est pas mon délire, ils font ce qu’ils veulent ! Mais ce que je fais c’est un peu pour m’écarter de ça et avoir une autre clientèle. Quand tu te promènes dans la rue et que tu vois du tattoo dans les pubs, dans les magazines, ce n’est plus du tout une démarche de différenciation. A partir du moment où tu te fais rattraper par la pub, tu te dis que c’est mort ! Tu es dans un truc commercial voir capitaliste ! Je trouve que le coté fashion du tattoo a fort transformé les tatoueurs en commerçants, surtout quand tu vois le prix des tatouages parfois ! Qui peut se payer ça ? Moi je n’ai pas envie de demander la moitié du salaire d’un mois de boulot à un gars pour une pièce qui te prend une journée ! J’ai pas envie de tatouer que des avocats ou médecins c’est un peu dommage si le tattoo devient un produit de luxe, ce n’est pas trop ça à la base pour moi l’esprit du tattoo.
J’ai vu que tu as tatoué des dos entiers, quelle a été la pièce qui t’a le plus marqué ?
Je n’en ai pas une en particulier ! Il y a des pièces où je suis plus content que d’autre, qui te donne un déclic, mais ça change vite. J’essaie quand même toujours de me remettre en question, en premier j’essaie de me surprendre, pas trop m’emmerder quand je tatoue. J’essaie que ça change, que ça évolue.
Je n’ai pas trop répondu à ta question ! (Rire)
T’inquiète, c’est vrai que tu as un style qui sort du lot donc j’imagine que chaque pièce est différente et importante ?
J’essaie ! Après ce serait prétentieux de ma part de dire que chacune de mes pièces sont différentes et importantes. Ce n’est pas à moi d’en juger ! Mais c’est pour ça que je trouve important de dessiner en dehors du tattoo, c’est là que tu trouves les nouveautés. C’est vrai que le tattoo tu le fais sur quelqu’un qui attend un résultat, qui a déjà vu des choses de toi, auxquelles il se réfère, donc t’as moins le droit à l’expérimentation et t’as pas trop le droit à l’erreur non plus ! Tu dois être efficace. C’est clair que le danger du tattoo c’est que tu peux vite rentrer dans un systématisme où tu fais ce que tu sais qui marche et ce que tu sais faire. C’est pour ça que j’essaie de garder des moments où je ne tatoue pas, où je ne fais que dessiner parce qu’en général c’est ça qui va ramener des nouveautés dans mon travail en tattoo.
Je trouve que c’est une facilité quelque part quand c’est séduisant aux premiers abords. Quand tu regardes l’histoire du tattoo, à la base, c’était quand même quelque chose d’un peu trash !
Sinon quelle est l’idée la plus folle qu’on t’ai demandée ?
En général, le tatouage fini et l’idée de base qu’on m’a donné ne sont pas toujours forcément très proches. Quand on me donne une idée, le but c’est de la dévier un peu. J’essaie qu’il y ait un second degré, un deuxième sens de lecture ou des éléments paradoxales au niveau du sens ou de l’esthétique.
Tu dis que tu aimes dévier du sujet, tes clients sont donc souvent favorables ou pour certains ils sont réticents à ce que tu leurs proposes ?
C’est clair que ma manière de bosser peu effrayer le client car tu sais jamais ce que tu vas réellement avoir au final. Je pars d’une base dessin papier que je réadapte au corps, puis je rajoute des éléments en freehand. Du coup il faut un peu me faire confiance !
Quelle partie du corps tu n’as pas encore tatouée (s’il y a) et que tu aimerais piquer ?
Je n’ai jamais tatoué de bites ni de plantes des pieds ! Après ce n’est pas spécialement des parties du corps que je rêve tatouer, parce que moi c’est quand même fort lié au dessin concret et que sur ce genre de partie c’est vite limité niveau motifs.
Quels sont tes influences dans le milieu du tatouage ?
Justement j’essaie de pas trop m’influencer du monde du tattoo, même si j’ai bossé avec pas mal de gens dont j’aime bien le boulot et donc indirectement ça m’influence mais j’espère que c’est pas trop flagrant.
Quels sont les autres artistes qui t’inspirent, dans d’autres formes d’art ?
C’est vachement ouvert ! Il y a Rauschenberg [artiste plasticien américain, ndlr]. Dans l’art médiéval, il y en a vraiment énormément, c’est une de mes plus grosses influences en dessin ! C’est la période de l’histoire de l’art avant la perspective, l’espace est construit plus en fonction de ce que l’image veut raconter, que comme une copie de la réalité. C’est ça aussi que j’aime dans l’art brut ! C’est que ça n’essaie pas de reconstruire des espaces réels ou liés à la perspective. Après, j’essai que ce ne soit pas un seul artiste qui m’influence. Entre influence et copie on peut vite tomber dans le piège. Donc j’essaie d’avoir un panel d’influences vachement ouvert, pour que justement il n’y ai pas ce problème de la copie.
Comment tu définirais la relation tatoueur/tatoué ?
Ca dépend d’un client à l’autre, il n’y pas une relation type. Après c’est clair que ça demande de la confiance. Je fais souvent des grosses pièces donc je passe en générale 5-6h avec le client, donc souvent il y a vraiment une relation, un échange, qui se créer avec le client.
Comment se passe une séance tattoo avec toi ? Est-ce que tu mets de la musique, etc…
Oui je mets de la musique, en même j’écoute toute le temps de la musique ! Sinon j’habite au fin fond du monde donc il y a un premier contact par internet, une prise de rendez vous. On discute un peu du projet, même si maintenant j’ai de plus en plus de clients qui me laisse carte blanche, ou alors j’ai mon book avec pas mal de dessins et les clients partent de ça plutôt que d’une commande spécifique. Ensuite on fixe une date, comme je te disais, je boucle une journée par client en général, car vu que je ne sais jamais précisément ce que je vais faire, ça me permet d’accorder le temps nécessaire au projet sans avoir trop à me tracasser du client suivant. Bon après en guest ce n’est pas toujours évident de procéder comme ça et il m’arrive de prendre deux clients sur une journée. Donc je travaille le projet souvent une partie dessin papier mais je ne retranscris jamais exactement ce que j’ai fait sur papier. Je réadapte la compo au corps, je ne vais pas reprendre le dessin tel quel parce que quand tu dessines, c’est sur un format rectangulaire, une forme fermée et plane, alors que le corps c’est un volume. Donc je pars sur une base pour au moins savoir où je vais en gros et je remodifie, redessine à main levée pour faire vivre la compo et jouer avec le coté volume du corps que tu ne peux pas retrouver sur papier.
En parlant musique, quelle est ta « Good » playlist pour bosser ?
Je suis très éclectique en musique, ça change énormément, tout le temps. C’est justement un gros sujet de conversation avec le client aussi, souvent on s’échange de la musique. Le client est une grosse ressource de musique, ça va dans pas mal de style différent surtout ce qui découle de l’héritage du punk. J’aime bien être étonné quand un groupe se décale ou joue avec les codes de son genre, c’est un aspect qui m’intéresse beaucoup dans le post punk. J’ai pas mal écouté de rockab [Rockabilly, ndlr], psycho ou de punk. Mais à un moment je m’en suis un peu écarté, je trouve ça parfois trop passéiste comme démarche, ça reprend une vieille recette qui marche sans la réadapter, sans lui insuffler quelque chose de nouveau.
En général, quand on me donne une idée, le but c’est de la dévier un peu. J’essaie qu’il y ait un second degré, un deuxième sens de lecture ou des éléments paradoxales au niveau du sens ou de l’esthétique.
Que fais tu quand tu veux te couper du tattoo un peu ?
J’en suis pas mal coupé de base vu que je tattoo à la campagne, je ne fais pas trop de convention, je suis le seul résidant de mon studio, et que j’essaie de pas trop regarder ce qui se fait en tattoo. Je dois plutôt faire un effort pour ne pas trop m’en couper ! Mais je pense que de toute manière, avec la tournure actuelle de mon boulot (ou du monde du tattoo, je ne sais pas dans quel sens il faut voir le problème), mon taf intéresse plus des gens qui ne proviennent pas forcément du « monde du tattoo ». Récemment, j’ai bossé un peu dans le « monde de l’édition », genre, au Dernier Cri à Marseille ou dans un festival concert-expo de micro édition, à Bruxelles, et au final j’ai plus de marque d’intérêt du public là, que lors de mes dernières conventions tattoo où je sens qu’il y a un décalage entre mon taf et le public.
Peux-tu me parler un peu de ton groupe Das Pathetick ?
C’est un groupe d’électro post punk, on est deux. Ma moitié musicale s’occupe plus de composer les mélodies, les rythmiques et moi, c’est plus l’aspect image, je m’occupe du VDjing en live. Je gère les vidéos, on emploie le son des vidéos. En live, les samples que tu entends sont donc audio-vidéo. Je chante aussi, enfin… c’est un grand mot mais bon je fais de mon mieux on va dire. Donc en gros, Stef prépare des bases de rythmique et mélodies de son coté et moi des samples, son-vidéo puis on travaille les structures ensemble. Il amène plus le coté « musicale » et moi vu que je bosse plus avec le son en tant que matière, j’apporte le coté plus « noise » ou le « sens » et « messages » des morceaux par les samples audios et les paroles des morceaux.
Pour en revenir au tatouage, évidemment, tu es tatoué aussi ! Quels sont les artistes tatoueurs qui t’ont piqué ?
Il y en a pas mal, comme j’ai fait pas mal de guests et que je prends des guests chez moi aussi, du coup en général, les gens avec qui je bosse m’ont tatoués. Ça va de Jeff et Kostek avec qui j’ai travaillé pas mal de temps à la Boucherie Moderne, Rafel Delalande [Londre, shop Seven Doors London, ndlr], Sven Von Kratz [Berlin, shop Alter schwan, ndlr] ou Denis aka Hand Dirty [Little tear tattoo, ndlr] un tatoueur de Liège, c’est lui qui a commencé à vraiment me tatouer. Il fait surtout du Old School, c’était quand je croyais encore au old school ! (Rires) C’est le premier tatoueur qui m’a donner quelques conseils et ma filé ma première machine. Bon Je ne vais pas te citer toute la liste il y a beaucoup de personnes !
Quelle pièce a été la plus intéressante à réaliser sur toi ? Anecdote
Le truc c’est que moi j’aime bien les superpositions, donc au final il y a plein de tattoos différents, de personnes différentes qui se superposent les unes sur les autres et c’est ça qui m’intéresse, ce mélange de style !
On peut te retrouver en guest à partir du 26 au 30 Juillet à L’Usine, à Liège, le nouveau shop de Léa Nahon et Sabina Patiperra. Tu vas également exposer en septembre, c’est cool ça ! Qu’est ce qu’on va y découvrir ? Tu as fait une série spéciale ou ça va être un mélange de tes projets ?
Il y aura des trucs nouveaux mais pas que ! Ce sera sur la thématique « C’est la guerre ! », un thème que je travaille pour le moment. Il y aura des dessins mais aussi une partie installations.
As-tu d’autre guests de prévus cet été ?
Non j’avais prévu mes guests jusqu’en Août. Je vais commencer à réorganiser mes prochains guests bientôt, il y aura sans doute Paris, Montpellier, Marseille et Berlin…ha oui ! Si… J’ai Toulouse aussi fin Novembre, où il y aura une expo à la « Green Galerie », où je tatouerai aussi et on joue aussi avec Das Pathétick. Je peux même de donner les dates précisément ! (Rires) Je sors l’agenda du futur… Je serais à Toulouse du 18 au 26 Novembre, j’ai le vernissage de l’expo le 25 Novembre et le concert le 26 Novembre, je sais plus où mais y aura les infos sur mon facebook et mon site internet !
Sinon j’ai des posters qui sont récemment sortis chez Noire Méduse édition. Et j’ai deux projets de bouquins en cours mais bon j’en parle pas trop tant que ce n’est pas fait…C’est mon coté superstitieux !
Lecteurs j’espère que vous avez noté ! (Rires)
Je te laisse le mot de la fin :
Bon appétit ! (Oui nous avons fait l’interview avant de manger, précisons le !)
Un grand merci Piet pour ce temps généreux que tu m’as accordé et ce moment bien cool !
Interview réalisée par Lëaa
Photos : ©Piet DuCongo
Plus d’infos :
Tattoo & Guest spots
https://instagram.com/pietducongo/
https://www.facebook.com/piet.ducongo.7/
DAS PATHETICK
https://daspathetick.bandcamp.com/
Retrouvez une partie de ses projets chez Noire Méduses: http://www.noire-meduse.com/
Contact: pietducongo@yahoo.fr
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