
Un concert est toujours plus « kiffant » quand on peut partager ce moment avec des potes. Oliv’ et Pauline, deux amis très cher m’accompagne donc au Trabendo pour aller voir Cage The Elephant défendre son nouvel album Tell Me I’m Pretty. La bonne nouvelle est que je vais pouvoir partager mes impressions de « néophyte » (c’est la première fois que je vois Cage sur scène) et celles de mes amis, qui sont fans du groupe depuis la sortie.
Petite bière histoire de bien commencer la soirée au son de Chrome Pony, groupe de Nashville qui accompagne Cage sur cette tournée… (Il ont commencé en avance sur l’horaire, chose assez rare pour être mentionnée)…
Plus 21h approche, plus la terasse/buvette se vide et même les marches où l’ont peut s’asseoir. Cela est dû au fait qu’au cours de ces dernières années, Cage s’est forgé une une solide réputation de groupe excitant live…
Tel une armé de fidèles, tout ce petit monde s’entasse dans la fosse, on me dit d’ailleurs qu’une chose se voit clairement. Le public de Cage à vachement évoluer. La première où ils les ont vu au Nouveau Casino en 2011, il y avait surtout des fans et des connaisseurs. La différence ce soir, qui est souvent indicateur qu’un groupe comme à s’imposer, est qu’il y a beaucoup de “bobo” et autres faunes locales présents ce soir…
Puis Cage prend d’assaut la scène. Les 4 membres sur le devant de la scène m’en disent tout de suite long sur le style du groupe. Nick Bockrath, guitariste soliste ressemble à Mike McReady de Pearl Jam (époque VS). Matt Schultz, le chanteur, quant à lui ressemble à Ian Brown des Stone Roses. Son Frère Brad semble tout droit sortie des Arctic Monkeys. Et finalement Daniel Tichenor aurait pu faire partie des Stooges. Il ne faudrait pas pour autant oublier Jared Champion, le batteur ou Matthew Minster, le multi-instrumentiste du groupe …
S’en suit 1h45 quasi non stop de Rock parfois psyché, parfois garage mais en tout temps énergique. Une confusion parfaite (les fans comprendront). Matt Schultz est une boule d’énergie, sautant, dansant au rythme des titres de leur nouvel album (Tell Me I’m Pretty) mais aussi des titres comme “Aberdeen”, “Come A Little Closer” ou “Ain’t No Rest For The Wicked”, qui ont fait leur succès.
Une énergie quasi chamanique s’empare du Trabendo. Les frères Schultz éclipsent presque leurs camarades tellement ils débordent d’énergie et semblent vraiment passés un bon moment. Autant que les fans (et les nouveaux venus) qui prennent un pied d’enfer. Des pogos et danses de toute sorte explosent partout dans un Trabendo conquit par les chansons assénés par le groupe…
Un rappel me fait retomber quelque peu la mayonnaise… Peut être la longueur du temps d’attente et un choix de chansons bizarre…
Le concert se termine par “Sabertooth Tiger”, un titre très attendu par les fans. Une espèces de tornade punk psyché durant laquelle votre serviteur à faillit commettre un incident diplomatique. Etant posté au fond de la fosse pour avoir une vue d’ensemble du concert, je me tourne à un moment pour laisser passer une fille qui a besoin de prendre l’air. A ce moment là quelqu’un me rentre violament dans le dos. Je me retourne prêt à expliquer à cette personne que c’était une mauvaise idée lorsque je me rend compte que c’était Brad Schultz, guitariste sans fil du groupe que j’ai interviewé dans l’après-midi et qui m’a reconnu. L’incident se termine en pogo commun, puis Brad retourne sur scène finir la chanson…
Une fois que le groupe quitte la scène, le Trabendo commence à se vider et nous on se retrouve à la buvette pour en parler…
Oliv’ et Pauline, qui n’avaient que peu entendu le nouvel album, trouvent que les chansons de Tell Me I’m Pretty sont beaucoup plus pop / moins « foufou » que sur les précédents, mais sans pour autant sonner comme autre chose que du Cage The Elephant…
En sommes, on a tous les 3 passés un super concert qui a conquis les fans de la première heure ainsi que les nouveaux venus tels que moi…
Merci à Elodie et HIM Media
Texte: Ru5ty
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