
Deux ans. C’est le temps qu’il a fallu aux Suédois de Soilwork pour revenir après leur majestueux double album The Living Infinite. Active depuis 1996, la formation nous a proposé l’été dernier leur dixième opus, The Ride Majestic. Je vous propose aujourd’hui de nous replonger un instant dans leur univers.
L’album s’ouvre sur « The Ride Majestic » et sa guitare feutrée teintée de blues et de mélancolie, son refrain mélodique et ses riffs de guitare. On notera aussi le petit solo de guitare à la fin qui ne gâche rien au plaisir. La machine est lancée : chanson suivante.
Suit ensuite « Alight In The Aftermath ». Plus violent, le titre rentre direct dans le vif sans se départir de sa guitare racoleuse et de sa voix mélodique sur les refrains. On redescend d’un cran avec « Death In General ». Sur un tempo plus langoureux et des riffs bien posés, Björn “speed” Strid nous raconte une histoire tout en nous montrant toute l’étendue de sa voix. N’oublions pas toujours la petite guitare dans le fond, qui nous titille l’oreille et qui rajoute une dimension presque angoissante au titre.
Un peu dans la même veine que « The Ride Majestic », on retrouve plus loin « Enemies In Fidelity », plein d’énergie avec ses couplets violents et son refrain mélodique à fond (on notera la petite note bien haute qu’arrive à atteindre Speed). Ou « Whirl of Pain », elle aussi pleine de mélancolie avec son intro teintée de blues. Plus douce, plus posée, plus réfléchie presque, la mélodie vous berce, vous enivre. Magnifique. C’est bien le mot qui convient.
On ne peut pas non plus passer à côté de « Petrichor By Sulphur » qui nous propulse directement dans le vif du sujet avec son solo de guitare ultra rythmée, violent et percutant. Puis changement de ton, toujours juste, pour le refrain, une variation qui attirera inévitablement l’oreille de l’auditeur.L’album se termine sur « Father and Son, Watching the World Go Down », plus rock, plus planant que le reste de l’album, qui devient plus grave sur le pont. Un titre parfait pour terminer The Ride Majestic.
Soilwork nous prouve une fois encore qu’ils n’ont rien perdu de leur capacité à faire des compos rentre-dedans dès la première écoute. A la fois violent, percutant, enivrant et mélodique, The Ride Majestic vous fait passer par toutes les émotions et ne vous laisse jamais indifférent.
Soilwork, The Ride Majestic, sorti le 26 Aout 2015 chez Nuclear Blast
Texte : Camille
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