ARTWEG – DRUNK N’ HIGH

Il est pas si loin le temps de l’insouciance où on pogotait et s’en mettait plein les oreilles dans cette bonne vieille “salle” suintante la sueur et la bière qu’est notre Miroiterie, paix à son âme au passage. Nombreux sont les groupes passées foutre le bordel par là et ARTWEG en fait partie. Difficile de ne pas les remettre tellement qu’ils foutaient le bordel sur scène, et puis le duo de frontmans passait difficilement inaperçu… Et bien recevoir ce nouvel album te repropulse quelques années derrière et bim, coup de nostalgie quand tu découvrais  tous ces groupes dans ces soirées bien roots.

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Voici le 2eme effort des parisiens après le boudé Should We Get Violent ? . On les croyait disparus ou vaquant à d’autres occupations comme de nombreux groupes que le système a vite rattrapé… Eh bien non, un petit changement de bassiste avec l’arrivée de Vlad et ils nous balancent un Drunk N’ High, 3 ans après le premier album.  Si tu te rappelles de cette première bonne baffe bien nerveuse, eh bien, là tu vas te faire plaisir, mon gars ! Une bonne explosion de décibels qui viennent d’un peu partout et des mecs toujours autant remontés, prêts pour le Artcore d’ Artweg.  C’est direct to the face que ça se passe et on attaque avec un “Human Bomb” de circonstance et dégoupillé d’entrée de jeu. Comment ça se passe ? Eh bien, l’énergie est toujours là,  bien concentrée et sous haut voltage !

Tu te rappelles de tout ça, une voix  nerveuse, Akonit et un style toujours bien hardcore dans le chant et le phrasé  et Mugen plus grave et gras et qui imposent direct le ton. Quoi qu’on dise, ils proposent un disque qui se prête carrément à l’écoute avec un son qui nous fait retrouver ce punch électrique et cette folie  des concerts, c’est à la fois rentre dedans ou mélodique par moments, mais aussi festif  pour tout envoyer dans le pit avec le smile ! Mais quoi qu’il arrive on a toujours cette rage propre au son Artweg, nerveux et sous tension ! Entre un metal bien gras et un hardcore bien rythmé le groupe propose des titres qui sauront vous explosez les cages à miel comme ils le démontrent direct et sans passer par la case départ.

Un disque varié et non dénué d’intérêt pour du DIY qu’on apprécie bien. Les bonnes claques qui réveillent  ne manquent pas mais certaines se démarquent, “Thanks For Nothing”  un côté beaucoup plus metal aux riffs bien nerveux et un refrain efficace pour ensuite rebondir sur  “Never Again” avec un hardcore à la bonne rythmique agressif pour un chant qui mélange flow et hargne  pour du mosh qui éclabousse. On ne va pas oublier le très bon “Drink N’ High” (je l’ai déjà en tête)  qui va vite devenir un classique sur “every day I wake up get drunk n’ high”  pour se détendre et faire la fête mais la vraie, celle qu’ils prônent et celle qu’on  aime. C’est une famille, une bonne  ambiance qu’on retrouve à chaque fois en live et qu’on souhaite revoir encore et encore.

Vous l’avez compris, Artweg taille large à bon coup de machette mais réserve aussi quelques surprises inattendues comme le très bon final sur “United For Nation” entre rock et métal .

Verdict, toujours aussi roots dans l’esprit, Artweg balance ce qu’il faut pour un Drunk N’ High  qui  fonctionne foutrement bien et je te donne un conseil, jettes y une oreille ! La machine est tout simplement  prête à reprendre la distribution de baffes en live avec ces nouvelles munitions et pour ceux qui les avaient enterrés un peu trop rapidement, eh bien ils sont bel et bien là, prêts à refaire parler d’eux  sur scène ! Mes putains de soirées à la Miroiterie risquent de ressurgir très bientôt au prochain live !

Artweg, Drunk n’ High,      ,sortie le 23 octobre 2015

Texte: Anthony

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