THE BRONX + GUESTS @ LE TRABENDO – 9/12/15

Il est clair qu’on l’on était un peu déçu quand on a appris l’annulation de la date que Franck Carter devait faire au Divan Du Monde en novembre, mais quand on apprend que c’était pour pouvoir faire partie de la tournée européenne de The Bronx et que celle ci passait au Trabendo… Eh bien, tout compte fait, la déception fait place l’excitation. Imagine, l’ex-leader de The Gallows, pendant la belle époque du groupe, qui vient avec ses Rattlesnacks  et en plus en première partie des légendes de The Bronx. Du sacré programme pour notre dernière date 2015 !

Et c’est  un Trabendo encore assez vide que je découvre vers 19H30… Putain les gars (et filles) vous déconnez là… Revenez !! Sinon les groupes vont réfléchir à deux fois avant de faire des dates dans nos contrées alors qu’on a besoin d’eux ! Bon, ce n’est pas gagné mais on espère au moins que le pit sera plus touffu pour la tornade Frank Carter. En attendant c’est dans un esprit complètement décalé avec le ton de l’affiche (mais pas tant que ça à vrai dire ) que le premier groupe fait son entrée. Non, vous ne revez pas, et depuis qu’on me l’a dit je vous le confirme, ce sont les zicos de The Bronx avec des potes roadies qui vous proposent avec Pounded By The Surf une aparté sortie tout droit sortie d’un film de Robert Rodgriguez. Un  look rendes chapeau de cowboy et lunettes noires pour des musiciens donnant dans un surf rock fait pour les surfeurs et amateurs d’ambiance rétro. Le côté décalé du groupe fera patienter comme il faut en attendant la bagarre à laquelle tout le monde se préparait ce soir.

Et c’est un Trabendo carrément plus fourni (miracle) qui allait pouvoir accueillir Frank Carter and The Rattlesnakes. Si un autre homonyme célèbre  ne s’appellait pas ainsi, on aurait pu l’appeler Hurricane vu les dégâts qu’il fait à lui seul. L’anglais installe directement une proximité entre lui et le public qui ne s’arrêtera qu’à la fin du set, proche, dans le coeur de l’agitation, il sera là pour soulever ce pit déplacé en grand nombre pour lui. “Loss” et “Rotten Blossoms” balancés en entrée rappellent la bête de scène qu’il est. Rage, énergie pure et sans cesse dans le partage du micro, le Punk Rock Hardcore des londoniens fait du bien aux oreilles et soulage toute cette colère contenue.

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En connaisseur de la scène qu’il est,  l’ami Frank ira sans cesse chercher le public, l’emmenant avec lui quand il partira taper le circle pit taille maxi dans l’ensemble du Trabendo. Le groupe sans un stress continuera de jouer sur “Juggernauts” avant qu’il revienne balancer les hurlements.  Pour ainsi dire, les titres sont parfaitement taillés pour le live et l’ami Carter aura été agressif, chaleureux, comme il se doit, avant de finir avec un magnifique” I Hate You” repris avec joie par le public de ce soir. Le rendez vous est pris fin février au Divan Du Monde avec du nerveux en perspective. En tout cas, depuis son départ de Gallows le tatoueur londonien ne c’est pas endormi ! Loin de la !

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Il ne restait plus qu’aux mythiques The Bronx de prendre place pour cloturer une soirée qui se passait au mieux. Les californiens aussi connus sous leur version Mariachi, allaient tout simplement nous balancer une des claques de l’année pour ce dernière concert de la saison. Le groupe qui vient s’en rien à défendre, rien à “battre” tout simplement, et bien ils vont piocher dans la riche discographie de titres à mandales qu’est la leur  pour ainsi  jouer en tout proximité. Directement sur “Heart Attack American” et avec un Matt Caughthran qui décidera de passer tout de suite au bain de foule. C’est The Bronx.

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C’est péchu, ça partage et ça se passe dans la bonne ambiance. La grand famille du Hardcore de Los Angeles aux valeurs fortes qui se retrouvent encore ce soir. C’est en puisant un peu partout dans les albums que les californiens vont enchainer un public aux anges. Avec un Caughthran qui gère son rôle de frontman dans un style plus good vibes mais sans mordre sans la rage des chants. “The Unholy Hand”, “Pilot Light” et “Too Many Devils” enchainés. La première partie du set défile et la salle se déchaine littéralement sur le punk hardcore du groupe et Matt continue son bain de foule. Le son est juste parfait, batterie non surprésente et les grattes efficaces rajoutent une bonne dose de “badass”.

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Avec certains titres plus punchys et couillus et d’autres au groove bien shinny et entrainant mais tout autant punch comme “Youth Wasted” et ses good vibes qui sera suivi d’un “Knifeman” bien rock n’ roll qui gifle comme il faut. S’enchaînant coup sur coup, les bons combos suivent et tabassent et on se dit de plus en plus que Matt Caughthran est un putain de frontman malheureusement très peu mis en lumière, ce qui peut être sa force. Le mec balance les textes avec hargne, répand les good vibes et partage, partage et partage cet instant qu’est le live. Avec le public, dans la fosse la majeure partie du temps, avec le groupe, sur les retours… Le concert est simple, sans prétentions et tabasse dans la chaleur humaine (sens propre et figuré). Tout ce qu’on aime.

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Dernier tour de piste  “False Alarm” et retour sur le 1er album,  avant de dépoter une dernière fois tout ensemble avec “History’s Stranglers”, car c’est comme ça que ça se finira, une fosse qui mettra une dernière fois le bronx dans cette salle du Trabendo qui en aura suer comme il fallait. Et un groupe qui aura tout donné, de quoi nous défouler et prendre son pied dans la bonne humeur.

Hardcore Rules.

Super ! aura pour sa part organisé une date parfaite et efficace sous tout les points, une affiche qui aura répondue à toutes les attentes pour nous donner le dernier putain de coup de boost qui nous fallait pour reprendre après ces moments sombres de novembre. Après ça qu’est ce que tu veux que je dise d’autre ? T’as raté le concert? Désolé mon gars mais c’était le truc à ne pas faire. Tant pis pour toi !

Un grand merci à Julie et à toute l’équipe de Super !

Texte: Anthony

Photos: ImmortalizR

SET-LIST

Heart Attack American
Mouth Money
Rape Zombie
I Got Chills
The Unholy Hand
Shitty Future
Pilot Light
Too Many Devils
White Tar
Youth Wasted
Knifeman
Six Days a Week
White Guilt
Ribcage
Around the Horn
They Will Kill Us All

Encore:
False Alarm
Strobe Life
History’s Stranglers

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