TRIVIUM -SILENCE IN THE SNOW

A peine 2 ans après le plutôt controversé Vengeance Falls, Trivium nous revient avec un 7ème opus intitulé  Silence in the Snow. Et comme le laissaient supposer les quelques titres sortis à l’avance, la formation a pris un nouveau virage et a sauté le pas pour proposer un musique bien plus rock, plus heavy. L’instrumentation se calme et laisse un peu plus de place au chant. C’est la première fois que Trivium nous propose un album qui comporte uniquement des chants clairs, mettant la mélodie au cœur de tout. C’est bien joli dit comme ça, mais qu’est-ce que ça donne concrètement ?

front

L’album commence bien, avec une bonne entrée en matière. « SnØfall », l’intro instrumentale, nous plonge directement dans le bain, apportant une atmosphère particulière à l’album. Ce qui nous laisse présumer du bon pour la suite. Enchaine directement « Silence in the Snow », le titre éponyme de l’album. Ça a aussi été le premier single de l’opus et il a bien fait parler de lui. Le refrain mélodique et accrocheur doit aussi bien attirer un nouveau public que rebuter les anciens fans de la formation.

Puis est sorti « Blind Leading the Blind » qui est ce qui se rapproche le plus de l’ancien style du groupe. Avec son refrain entrainant et son rythme soutenu, le titre avait permis aux puristes d’espérer.

Malheureusement pour eux, est arrivé « Until the World Goes Cold ». Ce titre réunit pourtant, à mon sens, le meilleur du nouveau Trivium : une mélodie, un bon rythme, des couplets efficaces et un refrain entêtant, le tout sur un rythme plus lent, plus lascif.

Les titres s’enchainent bien, on déplorera juste qu’ils soient tous formés plus ou moins sur le même schéma, rendant l’album parfaitement homogène mais donnant aussi l’impression que chaque titre pousse le précédent. Si aucun des titres n’est fondamentalement à jeter, certains tombent quand même assez à plat. On peut citer par exemple « Rise Above the Tides » et son refrain plutôt raté ou « The Gost That’s Haunting You » et son pré-refrain qui gâche un couplet pourtant efficace.

En conclusion, apprécier ou non cet opus dépendra du gout de chacun. Mais je pense qu’on sera tous d’accord pour dire que Trivium est à deux doigts de se reposer sur ses lauriers, proposant des structures certes ultra efficaces mais déjà vu et revu. Cet album, en étant loin d’être mauvais ne surprend pas alors que l’on sait qu’avec Trivium, on peut mettre la barre bien haut. Peut-être qu’il leur fallait poser de nouvelles bases pour pouvoir mieux redécoller.

Texte : Camille

Trivium, Silence in the Snow, sorti le 2 Octobre 2015 chez Roadrunner.

Site Officiel

Facebook

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire