IRON REAGAN + STICKY BOYS + COBRA @ LE PETIT BAIN – 19/07/2015

Sticky Boys au Petit Bain ? Avec Cobra et Iron Reagan ? En voilà une affiche bien alléchante ! Et puis, moi qui rêve d’aller jeter un œil enfin sur cette péniche, c’est l’occasion ou jamais ! Adjugé, vendu !

Après nombre de péripéties et d’imprévus dont un appareil photo réfractaire et des transports en commun pas très coopératifs, me voilà donc arrivée seule au Petit Bain, alors que Cobra a déjà commencé…  Je me faufile dans les premiers rangs pour pouvoir apprécier le spectacle.

Cobra est déjà bien en place et le public a répondu présent. la formation est un poids lourd historique “made in france” avec plus de 25 ans de carrière mais pour ceux qui ne connaissent pas, c’est en français  et ça fonctionne carrément bien. Les gens présents dans la fosse s’époumonent sur chaque morceau, anticipant même le suivant. La formation est à l’aise sur scène, et on se régale, non seulement avec leur prestation mais aussi avec la présence scénique du chanteur qui se fait un malin plaisir d’invectiver le public, enchainant plaisanteries à tout va. Qui ne serait pas initié à l’univers des Cobra ressortirait de là choqué par ses discours irrévérencieux ! Le background animé, entre diverses images blasphématoires, permet à ceux qui n’ont pas révisé avant de venir de pouvoir eux aussi donner de la voix. Dernière note, Cobra quitte la scène. Mais le public n’est pas d’accord et réclame une nouvelle chanson, rappel qui ne sera pas accordé par manque de temps. Les fans de la formation finissent par quitter la fosse le temps d’une pause et du changement de plateau.

Vient ensuite le tour des Sticky Boys de monter sur scène. Le public n’est plus le même, ça se sent. Il a un peu de mal à se mettre en route mais au bout du 3ème morceau, on ne le tient plus. Entre pogo et lancé de gobelet, on n’a pas une seconde de répits dans la fosse. Sur scène, les parisiens assurent comme à leur habitude. La voix d’Alex trop basse dans la sono ne semble gêner personne puisque tout le monde connait évidemment les morceaux sur le bout des doigts. Puis soudain, s’élève de la fosse une odeur de cochon grillé et Alex pose un regard ahuri sur la source de l’odeur. Un nouveau jeu est né chez les plus alcoolisés d’entre nous : se faire cramer les poils au briquet. Petit changement de positionnement devant la scène (je tiens à mes cheveux quand même un petit peu) et on se remet à sautiller. Sticky Boys enchainent ses succès et ne peuvent pas s’empêcher de nous faire sa petite recommandation habituelle avant de débuter “The Future in Yours Hands”, leur tout dernier clip : “Faites des bébés, oui, mais faites-en des bébés rockers”. Le trio nous quitte avec son éternelle reprise de “Surfing USA” des Beach Boys, reprise sur laquelle le public se fera une joie de se déhancher une dernière fois. Puis le moment arrive pour les garçons de quitter la scène, et ce, bien évidemment, sans pouvoir s’empêcher de faire les pitres jusqu’à la dernière seconde.

Arrive alors le clou de la soirée. Les américains d’Iron Reagan montent sur scène. Un poil moins fan de leur musique (et aussi parce que je tiens à mes os, en plus de mes cheveux), je décide de quitter la fosse et d’aller observer tout ça depuis le fond de la salle. Pas de répits pour le public qui est déjà au taquet dès les premières notes. Il faut accueillir Iron Reagan comme il se doit. Et pour la première fois de la soirée, on voit fleurir des slammers de tous les côtés. Communicatif comme à son habitude, le frontman se fait un plaisir de jouer avec son public. J’ai dit que je n’étais pas très fan de leur musique ? Je retire. Au fur et à mesure du set, on se laisse aller et on apprécie réellement ce qui se passe sous mes yeux. Iron Reagan maitrisent son sujet (mais qui en a douté ?) et a investit toute la scène.C’est rock n’roll, c’est brut de décoffrage.  Je me régale devant autant d’énergie et je ne suis pas la seule. Les américains ont su ramener une bonne fan base et ces derniers sont bien décidés à profiter de leur passage sur la scène parisienne.

En conclusion, tout le monde a passé une excellente soirée en compagnie de ces trois formations dont la réputation n’est plus à faire. Pour un dimanche comme celui là, c’était le concert où il fallait être !

Merci à Dream Factory Music Inc pour l’organisation de cette date et merci à Cobra, Sticky Boys et Iron Reagan d’avoir assuré le show ce soir.

Texte: Camille Loissau

SET-LIST

Intro
I Won’t Go
Insanity Plea(se)?
Close to Toast
Cycles of Violence
Obsolete Man
Government Surveillance
Tounge Tied
The Living Skull
Drop the Gun
Spoiled Identity
Zero Gain
Miserable Failure
Broken Bottles
Your Kid’s an Asshole
In Greed We Trust
I Ripped That Testament a New Asshole
Paycheck
A Skull Full of Maggots
(Cannibal Corpse cover)
Four More Years
Eat Shit and Live

Mini Lights
Eyeball Gore

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