
Les Tambours du Bronx, plus qu’un show c’est une expérience à part entière. On a l’impression que ce collectif a toujours exister et on y est presque car avec 28 ans d’existence et 40 pays visités, les Tambours sont plus qu’une fierté nationale. Vu il y a presque 10 ans en province, me voici parti pour revoir cette troupe de fous furieux sur la scène de la mythique Cigale. L’occasion de nous présenter un tout nouveau spectacle et leur nouvel album Corros. Inutile de vous décrire mon impatience.
J’arrive en plein milieu de la 1ère partie dont je ne connais toujours pas le nom malheureusement, j’espère que les organisateurs pourront rectifier cela. Une petite découverte sympathique d’un musicien solo, homme-orchestre aux paroles bourrées d’humour : un one man show musical.
La 1ère partie passée, tout le monde attend LE spectacle ! Malgré une salle dont la configuration assise n’est pas très adéquate avec le style de ce qui va se passer sur scène, les Tambours du Bronx vont réussir l’exploit d’entrainer le public dans la folie la plus primitive. Un show de presque 2 heures sera présenté à la Cigale ce soir. Un mix de titres instrumentaux essentiellement exécutés sur les bidons avec une énergie débordante et certains titres où le chant s’invite, pour donner un résultat tirant sur le metal industriel.Sur scène, les bidons sont placés en arc de cercle, les jeux de lumières sont incroyables et les décors en fond de scène sont juste magnifiques.
Une énergie incroyable se dégage de ses hommes qui frappent leurs bidons comme des forcenés. Certaines personnes du public commencent à se laisser aller à danser, se décoincer, sortir de leurs fauteuils. Un des chanteurs provoque le public et leur demande de la FOLIE. Le public un peu timide se déplace vers le devant de la scène pour un final sur 4 chansons, phénoménal. Des bidons volent sur scène, les tambours se déchainent encore plus et nous envoient un final, digne de leur réputation.
On ne ressort pas indemne de ce genre d’expérience, on en ressort grandi avec l’impression que nos sens ont été décuplés.
Merci à At(h)ome et Base Productions.
Texte & photos: Leslie
Laisser un commentaire