YORBLIND – BLIND… BUT ALIVE.

C’est marrant comme parfois on peut se dire « : Mince ! Mais comment j’ai pu passer à côté  de ce groupe » Avec Yorblind c’est le cas, c’est bien ce que je me suis dit la première fois que j’ai écouté et j’espère que beaucoup se diront la même chose en écoutant leur musique car ils n’en sont pas au premier album , c’est le troisième et tout fraichement signé avec la Klonosphère.

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Alors c’est parti pour la présentation.  Originaires d’Ile de France les Yorblind nous livrent un metal bien calibré sans fioritures. Visuellement, rien de bien death, ni trash et ce n’est pas plus mal, un côté plutôt mystique je dirais, même accentué par ce bleu qui domine majoritairement et donne un aspect apaisant bizarrement. Comme quoi il ne faut jamais se fier à ces styles qu’on donne aux groupes mais bien s’intéresser directement à la musique mais aussi à l’esprit dégagé en général et à ce niveau-là ils laissent derrière eux une empreinte bien personnelle.

L’album s’ouvre et se ferme sur deux titres instrumentaux, et on décèle une nette évolution entre le début et la fin. De « Blind… » à « …But Alive » c’est une transition qui se fait, une image retranscrite musicalement pour traduire cette sous-entendue contradiction qui n’en est pas une (aveugle et en vie !).  « Blind » introduit fièrement par un son lourd ce qui va suivre, et ce qui suit ce sont des titres comme « I Am Not , « The Exploited » « The Master » ou encore « Genesis » plus puissants les uns que les autres.  Des guitares influentes et un chant bien tenace et le tout sans casser les oreilles. Bien loin de là puisque tous les morceaux de « Blind but Alive » sont différents et l’album s’écoute sans lassitude. « The Scapegoat » est par ailleurs ma préférée, alliant scream et chant clair à la perfection, des sortes de murmures et une double voix pour le refrain le tout sur une guitare mélodieuse  pour un résultat  tout simplement efficace !

L’outro du l’opus, « …but Alive » change le ton immédiatement.  On redescend vers une mélodie douce et apaisante dominée par le son harmonieux d’une guitare sèche. On en viendrait presque à se demander ce qu’il se passe tant le contraste est fort !

Yorblind nous comble et montre que, le metal français, une fois encore, mérite de l’attention.

 Yorblind, Blind….But Alive (Klonosphère / Season of Mist) Sortie 13/03/15

 

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