DAGOBA + GUESTS @ LE TRABENDO – 17/01/15.

Mon premier concert de l’année, et quel concert ! Si je retrouve avec joie les Dagoba dont je ne doute absolument pas de leur prestation à venir. C’est que j’attends également avec impatience de revoir Magoa et de découvrir ces deux  groupes encore inconnus que sont Lutèce et Acyl. Retour sur une grosse soirée et si vous l’avez ratée… c’est bien dommage !

19 heures, j’arrive à peine au Trabendo que déjà débute le concert. Les Lutèce entrent en scène et on sent très vite que la soirée va être bonne. Du bon son toute la soirée, avec chaque groupe ?  Ça n’arrive pas tous les jours et là on est bien parti pour faire un sans-faute.
Lutèce nous gratifie, avec son black métal affirmé, d’un show puissant et orageux. La salle n’est pourtant pas encore remplie mais déjà on voit des chevelures s’affairer dans les mouvements de foule. J’ai à peine le temps de me dire que ça risque de bousculer un peu que je me prends quelques coups au passage.
Le frontman, Hesgaroth, dans sa fougue nous avertit d’un cadeau : deux nouveaux morceaux présentés rien que pour nous ce soir ! Après un bon panel de titres tirés du dernier album sorti tout juste en 2013, les Lutèce nous jouent, « Architect of Doom » et « From Glory Towards Void ». On peut dire qu’ils seront très bien accueillis par un public en très grande forme! Une première partie plus qu’honorable sans fioritures, son public pour le soutenir, de quoi donner le ton du reste à venir.

Et ce qui vient ensuite c’est Acyl, deuxième découverte de la soirée. Et alors là…. Dès les premières notes on ne peut qu’adhérer à leur énergie débordante et à leur métal ethnique détonnant. L’ambiance va crescendo et même si, certaines personnes n’aiment pas le mélange métal et folklore, je suis sûre qu’ils n’ont pu qu’apprécier cette performance ! Tant par l’harmonie qui règne sur scène lorsque tous les membres se regroupent autour du micro, par l’hommage rendu aux groupes jouant ce soir mais aussi par l’arrivée d’instruments sortis tout droit d’une autre culture. Au final, le set ne durera pas assez longtemps à mon goût. Acyl c’est un voyage, un subtil travail entre métal et culture du monde. Les mélodies plus ethniques sont bien envoyées et clouent sur place mais les parties métal permettent à la foule de laisser ses émotions déborder, enfin bref de sauter dans tous les sens ! Chapeau bas messieurs.

Après autant de bonne humeur je suis rassurée de savoir que ce qui va suivre ne va pas ternir l’ambiance, entre Magoa et Dagoba, on continue dans une très bonne lancée.

Et lorsque Magoa arrive, le climat reste au beau fixe, il peut faire un froid indescriptible dehors, dans le Trabendo il fait bien chaud. Et le groupe le ressent très vite, on les voit en pleine forme et prêts à démonter la salle. Ça commence à devenir très dur de circuler, qu’à cela ne tienne je ne compte pas bouger ! Et c’est parti avec un « Wall of the Damned » deuxième titre de l’album Topsy Turvidum envoyé bien comme il faut. Les morceaux fusent les uns après les autres sans perdre en intensité on passe par un « Estamos Locos » sauvagement interprété par un Cyd décidé à nous décoiffer jusqu’à un « Eat You Alive » très convaincant. Et ça marche, un son pur, violent, maîtrisé et une voix exploitée bien comme il faut pour une interprétation efficace !

Et ce n’est pas le public qui me contredira, car en attendant l’ambiance ne retombe pas, on est face à de vrais pro de la scène encore une fois on est heureux d’être là ! Le set se conclura en beauté sur « Betraying Grace », et oui toutes les bonnes choses ont une fin.

Pour le dernier passage de la tournée « Post Mortem Nihil Est » à Paris on s’attend à un show bien rôdé certes mais qui ne nous laisse pas sur notre faim. Après une attente justifiée quand on connait un peu le matos du groupe et surtout de Francky Costanza (batterie) celui-ci fait son apparition sous l’acclamation du public pendant une brève introduction. Il faut dire qu’il sait y faire et on est parti pour la consécration de la soirée avec « I, Reptile » accueillie dans le public comme il se doit, bras levés. On savoure seconde après seconde une nouvelle démonstration du potentiel scénique de Dagoba. Francky, qu’on a pu croiser pendant la soirée tout modeste, est très à l’aise et joue avec ses baguettes sans un raté et n’hésite pas à alpaguer la foule qui réagit avec plaisir avec des hurlements. La réceptivité est au top, on en attendait pas moins. L’intensité dans la salle est à son comble. Dagoba enchaine les titres, on retrouve, entres autres, du dernier album : « the Great Wonder », « When Winter… », et le sublime « Kiss Me Kraken » avant leur premier départ. La performance est parfaite, le concert intense du début à la fin à l’image de toute une soirée.

Ca fait bien 3 heures qu’on est là, au Trabendo, mais l’ardeur du groupe se transmet dans toute la salle et nous tient jusqu’au bout, surtout lorsque Shawter (chant) nous dit avec plaisir que Dagoba est toujours aussi bien accueilli à Paris ! (Même mieux qu’à Marseille selon Francky !) Alors on se lâche pour un Wall of Death tempétueux ainsi qu’un circle pit mémorable autour de la régie ! Oulala dangereux… heureusement dans les escaliers tout le monde fait attention à ceux qui manqueraient une marche… C’est ça le métal aussi, une grande famille dans laquelle on prend soin les uns des autres… Heu… Comment ça, ça sonne faux ? Parce que je parle d’un circle pit ?

Le concert se finit donc dans une bonne ambiance, avec un rappel obligatoire, pas de raison qu’on nous laisse comme ça !

Merci à Verycords

SET-LIST

I, Reptile
The Man You’re Not
The Nightfall and All Its Mistakes
Black Smokers (752° Farenheit)
When Winter…
The Great Wonder
The Fall of Men
Degree Zero
It’s All About Time
Kiss Me Kraken
Rappel :
Maniac
The Things Within
The White Guy (and the Black Ceremony)

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